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Cinéma Les relations père-fille sous la caméra de Wayne Wang au Festival de Saint-Sébastien

Le cinéaste d’origine hong-kongaise Wayne Wang revient à ses origines dans « A thousand years of good prayers », présenté hier au Festival de Saint-Sébastien, qui montre les retrouvailles d’un père chinois avec sa fille installée aux États-Unis. Après la projection mardi d’un premier film asiatique, Exodus, de Pang Ho-Cheung, la sélection officielle du festival, qui se poursuit jusqu’à samedi, plonge dans l’univers d’un duo père-fille maladroit, mais très touchant. Wayne Wang, installé depuis de nombreuses années aux États-Unis, présente l’histoire émouvante d’un veuf pékinois, M. Shi, qui rejoint sa fille Yilan dans une ville moyenne des États-Unis, lorsqu’il apprend que celle-ci vient de divorcer et décide de rester chez elle jusqu’à ce qu’elle récupère. Le réalisateur de Smoke, Ours d’argent au Festival de Berlin en 1995, dresse un portrait souvent drôle des premiers pas en Amérique de M. Shi. Après Coup de foudre à Manhattan avec Jennifer Lopez et Vacances sur ordonnance avec Queen Latifah et Gérard Depardieu, Wayne Wang, qui doit son prénom à John Wayne, l’acteur préféré de son père, revient clairement à ses racines. À Saint-Sébastien, il retrouve l’écrivain américain Paul Auster, président du jury de la sélection officielle, qui avait été le scénariste de Smoke et avec qui il avait réalisé Blue in the Face (1995). L’autre film de la sélection officielle présenté hier, Matar a todos, du cinéaste uruguayen Esteban Schroeder, raconte l’histoire d’une avocate, Julia Guadari, qui enquête sur l’enlèvement d’un Chilien recherché par la justice internationale. Julia craint que son père, le général Gudari, ne soit impliqué dans l’affaire. Sous les menaces et la pression, elle comprend que si elle veut savoir la vérité, elle devra se plonger dans son passé pour panser ses plaies et vaincre ses peurs. Il s’agit du deuxième long métrage d’Esteban Schroeder, né en 1956 à Montevideo, et de l’un des deux films latino-américains en sélection officielle, avec Encarnación, de l’Argentine Anahi Berneri, présenté lundi. Les festivaliers attendent aujourd’hui la projection du dernier long métrage de l’Américain John Sayles, Honeydripper, une incursion dans la musique blues de l’Alabama profond de 1950. À trois jours de la fin du festival, deux films semblent les plus sérieux prétendants au Coquillage d’or, plus haute récompense du festival, selon la critique : Eastern Promises du Canadien David Cronenberg et Buddha collapsed out of shame de la réalisatrice iranienne de 18 ans Hana Makhmalbaf. Mais le jury de la station balnéaire basque surprend souvent. En 2006, il avait une fois de plus surpris tout le monde en récompensant conjointement Half Moon, de l’Iranien Bahman Ghobadi et Mon fils à moi du Français Martial Fougeron, qui avait été sifflé par les journalistes.
Le cinéaste d’origine hong-kongaise Wayne Wang revient à ses origines dans « A thousand years of good prayers », présenté hier au Festival de Saint-Sébastien, qui montre les retrouvailles d’un père chinois avec sa fille installée aux États-Unis.
Après la projection mardi d’un premier film asiatique, Exodus, de Pang Ho-Cheung, la sélection officielle du festival, qui se...