Actualités - CHRONOLOGIE
« Encore une fois, la politique s’élève au rang du martyre », déclare Nassib Lahoud dans un hommage à Ghanem
le 21 septembre 2007 à 00h00
«Encore une fois, la politique s’élève au rang du martyre, et les principes se transforment en une croix pour celui qui les porte et qui paie de sa vie la solidité de ses positions en faveur de la souveraineté, la liberté et l’indépendance », a déclaré hier l’ancien député Nassib Lahoud dans son hommage au député Antoine Ghanem, assassiné mercredi dans un attentat à la bombe.
« Antoine Ghanem, l’homme aux positions solides, à l’engagement clair, à la fermeté amicale, tombe aujourd’hui en martyre, victime du crime politique qui a déjà touché onze personnalités politiques et médiatiques, parmi eux sept députés de la nation, parce qu’il voulait exercer son devoir en tant que député dans l’élection présidentielle et parce que la main du tueur veut pousser le Liban vers un vide constitutionnel », poursuit le communiqué.
Rappelant qu’Antoine Ghanem faisait partie de la « liste d’honneur » qui avait refusé la prorogation du mandat du président de la République Émile Lahoud, en 2004, alors imposée par la Syrie, M. Lahoud a estimé qu’« il est temps que les Libanais et toutes leurs forces politiques se rassemblent pour défendre notre système politique (…) et il est temps que tout le monde s’accorde à rejeter le crime politique comme un moyen de changer l’équilibre des forces ».
«Encore une fois, la politique s’élève au rang du martyre, et les principes se transforment en une croix pour celui qui les porte et qui paie de sa vie la solidité de ses positions en faveur de la souveraineté, la liberté et l’indépendance », a déclaré hier l’ancien député Nassib Lahoud dans son hommage au député Antoine Ghanem, assassiné mercredi dans un attentat à la...
Les plus commentés
Les FL accusent Bassil de promouvoir la « coutume » de la table de dialogue du tandem chiite
La Cisjordanie sous la menace israélienne d'une asphyxie bancaire
L'armée chargée de transférer les produits chimiques de la centrale de Zouk vers un « lieu sûr »