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Afghanistan Les talibans acceptent le rameau d’olivier tendu par Karzai

Les talibans se sont déclarés prêts hier à accepter la proposition du président afghan Hamid Karzai de négocier la fin de leur insurrection sanglante lancée il y a près de six ans après avoir été chassés du pouvoir en Afghanistan. « Pour le bien et les intérêts de la nation (...), nous sommes prêts à des pourparlers avec le gouvernement », a déclaré à l’AFP un porte-parole des talibans Youssouf Ahmadi. C’est la première fois que les talibans se disent disposés à discuter avec Hamid Karzai, l’homme qui leur a succédé – de manière transitoire au départ – après leur renversement par une coalition internationale dirigée par Washington fin 2001. Le porte-parole des talibans a proposé que des discussions aient lieu avec des représentants du gouvernement comme celles qu’une délégation de Séoul avait eues avec eux le mois dernier pour libérer les otages sud-coréens détenus pendant six semaines. M. Ahmadi a cependant exprimé des doutes sur la sincérité du président. « Nous savons que le gouvernement, en traitant les talibans de terroristes, ne demanderait pas de négociations », a-t-il dit. Le chef d’État afghan avait réitéré dimanche une offre faite régulièrement depuis qu’il tient les rênes de l’État et alors que la rébellion des islamistes radicaux est de plus en plus dure et meurtrière avec le lancement d’attaques-suicide à l’irakienne. Hier encore, au moins 27 personnes ont été tuées et 57 blessées dans un attentat-suicide perpétré à moto et visant un responsable de la police dans la province très instable de Helmand, dans le sud de l’Afghanistan. Il s’agit d’un des attentats-suicide les plus graves commis cette année après celui du 17 juillet qui avait fait 35 tués à Kaboul.
Les talibans se sont déclarés prêts hier à accepter la proposition du président afghan Hamid Karzai de négocier la fin de leur insurrection sanglante lancée il y a près de six ans après avoir été chassés du pouvoir en Afghanistan.
« Pour le bien et les intérêts de la nation (...), nous sommes prêts à des pourparlers avec le gouvernement », a déclaré à l’AFP un...