DU MONDE ENTIER

L’accès aux antirétroviraux progresse en Afrique L’accès aux médicaments antirétroviraux est en forte progression chez les malades du sida en Afrique, passant en effet de 2 % en 2003 à 30 % fin 2006, bien que la grande majorité n’y ait toujours pas accès, selon le directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique. S’exprimant à l’occasion de l’ouverture, à Brazzaville, de la 57e session du Comité régional de l’OMS, il a indiqué que « 70 % de malades demeurent toutefois sans traitements ». Et d’insister sur l’importance de la prévention « face au nombre très élevé des nouveaux cas d’infection par an ». En effet, l’OMS estime que plus de 2,2 millions de personnes sont infectées chaque année par le virus du sida sur le continent africain. Quelque 8 000 personnes en meurent tous les jours. Si, par ailleurs, des résultats ont été enregistrés dans la lutte contre le paludisme, la lèpre et la poliomyélite, certaines maladies réapparaissent en raison de l’insalubrité, notamment le choléra ou le chikungunya. Il est à noter en outre que 36 pays africains manquaient de personnel de santé. Le continent connaît en fait une fuite des cerveaux, notamment dans le domaine médical, en raison de la mauvaise utilisation des cadres et de leur faible rémunération. Vingt ans après Tchernobyl, poissons et champignons finlandais restent toxiques Vingt ans après l’accident de la centrale ukrainienne de Tchernobyl en 1986, poissons et champignons des régions de Finlande les plus exposées aux retombées radioactives restent toxiques, selon un rapport de l’Autorité finlandaise de sécurité alimentaire, Evira. Selon l’étude, la densité maximale de césium-137 recommandée à la consommation par les normes européennes était atteinte ou dépassée dans 20 % des poissons et dans plus de la moitié des champignons comestibles prélevés et analysés en 2005 par l’Evira et l’Autorité de sûreté nucléaire (Stuk). De même, 17 % des poissons présentaient des taux de mercure anormaux. Les autorités recommandent de limiter la consommation de poissons lacustres à une ou deux fois par mois (le brochet restant interdit pour les femmes enceintes) et de bien nettoyer les champignons. Apprendre à mieux respirer pour éloigner l’asthme ? L’apprentissage de techniques respiratoires associé à des exercices de relaxation permettrait de réduire d’un tiers les symptômes dont souffrent les malades atteints d’un asthme dit modéré. À condition bien entendu que ces derniers poursuivent leur traitement de fond, rapporte l’agence Destination santé. Le Pr Elizabeth Holloway, du Royal Free and University College Medical School à Londres, a soumis 46 asthmatiques à ces deux types d’exercices. Dans le même temps, 39 autres patients n’ont pas bénéficié du même programme. Ils ont donc constitué un groupe contrôle. Après un an de suivi, l’auteur a constaté que les patients du premier groupe étaient beaucoup moins stressés et anxieux que ceux du second. « Ils présentaient moins de symptômes respiratoires et avaient donc moins de difficultés à respirer », souligne-t-elle. Un vrai plus pour la qualité de vie, qui elle-même représente un enjeu d’observance pour le traitement.