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Les lecteurs ont voix au chapitre

Pertes et profits L’offre française à la Syrie se ramène à ceci : amélioration spectaculaire de leurs relations contre concessions syriennes lors de l’élection présidentielle libanaise. Il n’est pas difficile d’imaginer qu’une ouverture spectaculaire française sur la Syrie impliquera, comme conséquence directe, des gestes similaires de la part de ses partenaires européens. Les relations exceptionnelles du nouveau président français avec l’Administration américaine ne laisseront pas l’Amérique insensible à l’initiative française. Une bénédiction américaine a pu même devancer l’initiative française. La Syrie va cueillir les fruits d’une semence qu’elle n’a pas faite ou qu’une tierce partie a dû faire pour elle. L’isolement politique et économique de la Syrie depuis plusieurs années nous laisse perplexes sur l’identité de cette tierce partie. Après réflexion, nous trouvons ces troublions dans une partie du club politique libanais qui se nomme l’opposition. Dans ce club, il y a une large partie qui a une dette politico-sécuritaire envers la Syrie ; elle n’a d’autre choix que de rembourser. Une partie qui s’est jointe à ce club opposant n’est pas redevable à la Syrie, elle l’avait combattue avec acharnement durant son mandat sur le Liban. Elle s’est jointe à l’opposition par esprit de revanche et par intérêt de son chef. Cette initiative malheureuse fait d’elle aujourd’hui un des éléments-clefs sur lesquels la Syrie va négocier âprement, et durant les trois mois qui nous séparent de la fin du mandat Lahoud, les meilleures conditions de sa coopération future avec le monde arabo-occidental. L’égarement et la mégalomanie d’un politicien libanais aura permis à la Syrie, à travers l’affaiblissement du camp chrétien, de tirer le maximum de profits du dénouement inévitable du conflit libano-libanais. Toufic KLAT Perspectives Après les élections partielles du Metn, plutôt houleuses, qui ont débouché sur des résultats peu convaincants, les Libanais ont réalisé qu’une politique ne peut se fonder et s’affirmer sur des préjugés ; car, en politique, l’équilibre des forces en présence exige une certaine objectivité et surtout un engagement constructif pour le bien du pays et l’évolution des infrastructures. Un tel mouvement doit s’effectuer loin de toute obstination de tel ou tel parti représentant sa communauté, ce qui est le cas actuellement avant que ne se dessine le profil de notre futur président, d’ici à quelques semaines. D’ailleurs, toute l’attention et l’espoir des Libanais se focalisent sur le nouvel élu dont nous attendons le maximum d’aptitude et de clairvoyance face à tous les problèmes à résoudre. Notre unique souhait serait d’avoir un président capable de jouer le rôle principal d’unificateur des Libanais, sans parti pris aucun, afin d’assainir l’atmosphère politique et de dissiper les malentendus qui ont failli détruire tous les efforts déployés par certains de nos dirigeants pour calmer la tension. L’heure est donc à la réflexion et non aux tergiversations. Le futur chef de l’État ne doit pas céder à la torpeur et à l’indifférence face à ses responsabilités et cela en prenant fermement en main les destinées du pays, loin de toute influence extérieure néfaste à un avenir que nous voulons reconstruire sur des bases sûres, solides et démocratiques. Hilda DADOURIAN Très chère carte Elle est petite, bien imprimée, discrète. Elle se fait attendre et parfois disparaît pour ne plus revenir. Il s’agit de notre carte d’identité. Lancée il y a une dizaine d années, elle est devenue la bête noire de nos responsables... Mais ces derniers ont oublié que la vie évolue, vos enfants grandissent, se marient, ainsi pour changer la photo de votre enfant, qui est devenu majeur, votre moukhtar vous conseille de ne pas y penser car le risque de perdre votre carte est grand. Il faut attendre un an au moins pour s’assurer et de la photo et des empreintes digitales. Et avec ces dernières trop d’histoires, drôles parfois, parfois moins... Citons celle de cette nouvelle mariée qui, voulant corriger son nouveau statut, présente sa carte de jeune fille et voit sa demande refusée pour cause de… fausses empreintes ! Ou encore l’histoire de ce fichier d’état-civil, pourtant dûment certifié et approuvé mais rejeté avec cette petite remarque : « Fausses données ». Face à ces incongruités courtelinesques, tout citoyen a le droit de s’interroger : mettre autant de bâtons dans les roues, est-ce dans un but de gain matériel (car pour chaque demande adressée à l’état-civil vous devez payer) ou bien s’agit-il d’une mauvaise gestion ? Dans un cas comme dans l’autre, l’erreur est impardonnable car comment avoir une carte douteuse et un extrait civil temporaire, comme si on allait changer de pays un jour ? Nazira A. SABBAGHA

Pertes et profits


L’offre française à la Syrie se ramène à ceci : amélioration spectaculaire de leurs relations contre concessions syriennes lors de l’élection présidentielle libanaise. Il n’est pas difficile d’imaginer qu’une ouverture spectaculaire française sur la Syrie impliquera, comme conséquence directe, des gestes similaires de la part de ses partenaires...