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Des dégâts estimés à 2,8 milliards de dollars et des projets qui se poursuivent

Après la guerre de juillet 2006 et vu la destruction qui a dévasté plusieurs régions du pays, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a élaboré une série de projets pour répondre aux besoins les plus urgents des habitants au Liban-Sud, dans la Békaa et à la banlieue sud. Les fonds ont été octroyés par plusieurs donateurs, notamment le Japon, le Canada, la Suède, l’Union européenne, l’Espagne, l’Italie, le Brésil, l’Australie, la France, la Grèce et Monaco. Une cellule pour le redressement et la reconstruction au bureau du Premier ministre a été établie. Le soutien du PNUD à cette cellule se traduit par les études de terrain, la planification, la recherche de l’aide financière, l’encouragement des donateurs et la coordination des projets. Au Liban-Sud et dans la banlieue sud, le PNUD et le département d’aide humanitaire au sein de l’Union européenne (Echo) sont intervenus auprès de 143 municipalités dans le cadre d’un programme d’aide urgente s’élevant à 1,5 million d’euros. En quatre mois, des projets relatifs au remblayage des gravats et à la restauration de l’infrastructure ont été effectués. La coopération entre le PNUD et Echo se poursuit pour la seconde phase du programme, dans la Békaa et au Liban-Sud, qui est intitulée « Développement des moyens d’existence ». Le coût de la reconstruction a été évalué à 2,8 milliards de dollars. Interrogée sur les projets effectués au Liban-Sud et dans la banlieue sud par le PNUD, Mona el-Yassir, responsable presse de l’organisme onusien, a mis notamment l’accent sur l’aide octroyée aux pêcheurs, financée à 180 000 dollars par le PNUD. À Ouzaï, le port a été nettoyé et des embarcations restaurées. Du matériel a été distribué aux pêcheurs. La seconde phase du programme consiste à venir en aide aux coopératives de pêcheurs dans trente-cinq ports, de Jadra à Naqoura. Évoquant la marée noire, la responsable presse du PNUD a indiqué que l’organisme est intervenu directement à Beyrouth, notamment pour le nettoyage du port de Daliah. La seconde phase du programme inclut le nettoyage de la côte de Jiyeh à Saadiyate. Se penchant sur quelques projets effectués au Liban-Sud, elle a cité la mise en place d’une fabrique de savon à base de feuilles de laurier à Aïta ech-Chaab, l’aide accordée à une coopérative de femmes, qui confectionne des produits du terroir, et l’énergie solaire. Dans ce cadre, deux hôpitaux, l’un public et l’autre privé, ont bénéficié du projet. « Non seulement le processus préserve l’environnement, mais il permet aussi d’économiser de l’argent en ce qui concerne la facture l’électricité », explique la responsable presse du PNUD, soulignant que l’organisme travaille dans chaque village selon les besoins des habitants. Les projets se poursuivront encore dans les deux années à venir.
Après la guerre de juillet 2006 et vu la destruction qui a dévasté plusieurs régions du pays, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a élaboré une série de projets pour répondre aux besoins les plus urgents des habitants au Liban-Sud, dans la Békaa et à la banlieue sud. Les fonds ont été octroyés par plusieurs donateurs, notamment le Japon, le Canada,...