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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Reconstruire Nahr el-Bared ? Pas question ! Comment peut-on imaginer encourager les Palestiniens des autres camps de réfugiés à se transformer en hub pour terroristes commandités ou pas par la Syrie, en reconstruisant Nahr el-Bared ? Ce camp nous a volé plus de 135 héros à ce jour. À l’instar de Omaha Beach ou Utah Beach en Normandie, les deux plages vedettes du débarquement allié du 6 juin 1944, Nahr el-Bared devrait abriter un mémorial pour chacun des soldats tombés ; c’est le minimum que l’État devrait offrir en guise de reconnaissance à nos martyrs. J’espère que le gouvernement Siniora ne commettra pas l’erreur fatale de se lancer naïvement et d’une manière irresponsable dans la reconstruction de ce camp sur le sang et les cadavres de nos soldats. Que faire donc des réfugiés, innocents pour la plupart, de Nahr el-Bared ? Quatre options : 1) Agrandir le camp de Beddawi et les y installer à condition que tout le camp soit placé sous contrôle direct et exclusif de l’armée. 2) Remettre à chacune des familles une somme d’argent et leur laisser la liberté de s’installer où bon leur semble. 3) Construire un nouveau camp dans le Hermel sous contrôle direct et exclusif de l’armée libanaise. 4) Répartir les réfugiés sur les autres camps au Liban, tout en améliorant l’infrastructure grâce aux fonds offerts par les pays arabes. Roger BEJJANI Miss pollution Si un jour on devrait élire une Miss Pollution, le Liban serait avant-gardiste en la matière. Et peut-être qu’une Libanaise décrochera le titre. De la côte à la montagne, on a œuvré à encourager ce phénomène. À Dora, on a arraché, et pour de bon cette fois, les quelques rares eucalyptus qui protégeaient la région pour ériger des ponts et tunnels qui n’ont fait d’ailleurs qu’accroître les embarras de la circulation. Un peu plus au nord, Greenpeace ne cesse de dénoncer le fait que les industries libanaises considèrent toujours la mer Méditerranée comme un vaste égout en y rejetant des déchets toxiques. Résultat : détérioration de la qualité de l’eau de mer. Côté montagne, il suffit de se promener dans la Békaa pour être intoxiqué en route par les émanations de mazout provenant des camions. Au quotidien, les groupes électrogènes, faute d’électricité, empoisonnent la qualité de l’air, sans oublier le bouchage des égouts, la propagation de substances toxiques, les pneus brûlés à tout propos et même hors de propos, la toxicité des sacs de plastique. Quand donc adopterons-nous des sacs recyclables ou en papier pour les emplettes journalières ? Pouvons-nous rêver d’avoir un jour un ministre de l’Environnement qui pourra adopter le principe du pollueur-payeur ? Antoine SABBAGHA

Reconstruire Nahr el-Bared ?
Pas question !

Comment peut-on imaginer encourager les Palestiniens des autres camps de réfugiés à se transformer en hub pour terroristes commandités ou pas par la Syrie, en reconstruisant Nahr el-Bared ? Ce camp nous a volé plus de 135 héros à ce jour. À l’instar de Omaha Beach ou Utah Beach en Normandie, les deux plages vedettes du...