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Actualités - OPINION

La Bourse de Beyrouth achève une semaine morose au même rythme des données sécuritaires Élie KAHWAGI

La Bourse de Beyrouth est restée concentrée la semaine dernière sur les données sécuritaires toujours inquiétantes. Bien que le marché ait gardé un œil sur les efforts déployés en vue d’une reprise réussie du dialogue interlibanais pour sortir le pays de l’impasse dans laquelle il se trouve, l’attention des opérateurs est restée focalisée sur les affrontements entre l’armée et les combattants de Fateh el-Islam qui semblent tourner vers une « guerre d’usure ». Ils n’ont donc pas eu de quoi travailler avec les lueurs d’espoir engendrées aussi bien par l’initiative française que par la reprise de la médiation arabe en vue de paver la voie à un consensus politique quelconque en vue d’un prochain dénouement de la crise politique intérieure. Les anticipations ont ainsi manqué au marché qui est resté morose, ressentant le besoin d’une certaine pause en cette période sur fond de craintes à propos de l’état de sécurité alors que les incertitudes entourent toujours les tentatives de rapprochement entre les protagonistes sur la scène politique intérieure. Les stimulants pour acheter ont donc manqué alors que les pressions à la vente n’arrivent pas à se concrétiser. L’amalgame de tous ces facteurs positifs et négatifs a frappé le marché d’indécision et l’a rendu de plus en plus sélectif et restreint. C’est dans ce contexte que Solidere a continué d’évoluer vers le bas, mais à un rythme plus modéré qu’à la fin du mois de juin. Les actions A et B de cette société sont retombées tout doucement de 15,39 $ à 15,30 $ (-0,58 %) et à 15,22 $ (-1,1 %) respectivement. Cette évolution s’est produite dans des volumes toujours légers, ne dépassant pas au total la négociation de 184 192 actions des deux catégories d’une valeur de 2 821 809 $, soit 57,29 % de l’ensemble de la cote la semaine passée, contre 188 767 actions A et B d’une valeur de 2 911 028 $ représentant 32,25 % du marché pendant la semaine qui l’a précédée. De son côté, le compartiment des bancaires, qui a représenté 17,17 % seulement de la cote avec 90 679 titres négociés d’une valeur de 845 536 $ contre 153 634 titres d’une valeur de 5 198 200 $ représentant 57,59 % de la cote pendant la même période, a continué de fluctuer étroitement dans les deux sens, mais avec une tendance prépondérante à la stabilité dans plusieurs endroits. D’un côté, on a relevé la hausse de 0,50 % des actions préférentielles de la BLOM Bank de 100 $ à 100,50 $ et de 0,1 % de celles de la Byblos Bank de 101,2 $ à 101,3 $, et de l’autre la baisse de 0,08 % des certificats GDR de la Bank Audi de 60,40 $ à 60,35 $ et de 1,56 % des actions ordinaires de la Bank of Beirut de 12,85 $ à 12,65 $. Mais l’essentiel de ce secteur a été caractérisé par le maintien des certificats GDR de la BLOM Bank à 67 $, des actions ordinaires de la banque BEMO à 4,15 $, de celles de la Byblos Bank aussi bien ordinaires à 1,75 $ que prioritaires à 1,80 $ ainsi que les actions préférentielles C de la Bank of Beirut à 25 $. Par ailleurs, le cimentier Holcim est redescendu de 20,52 $ à 19,72 $ (-3,9 %) ainsi que les parts du Beirut Lira Fund de 105 700 LL à 104 000 LL (-1,6 %) et du Beirut Golden Income de 105 000 LL à 104 500 LL (-0,47 %), alors que les actions de Rasamny Younis Motor se sont maintenues à 1 $ avec les parts du Beirut Interbank Fund à 102 $, du Beirut Global Income à 99 $ et Beirut Preferred Fund à 100 $. Sur la semaine écoulée, l’indice BLOM des valeurs libanaises a reperdu 6,46 points ou 0,54 % en la terminant à 1 181,12 points, mais dans des volumes médiocres ne dépassant pas au total la négociation de 1 027 157 titres d’une valeur de 4 925 671 $ contre 673 637 titres d’une valeur de 9 026 517 $ pendant la semaine qui l’a précédée.
La Bourse de Beyrouth est restée concentrée la semaine dernière sur les données sécuritaires toujours inquiétantes. Bien que le marché ait gardé un œil sur les efforts déployés en vue d’une reprise réussie du dialogue interlibanais pour sortir le pays de l’impasse dans laquelle il se trouve, l’attention des opérateurs est restée focalisée sur les affrontements...