Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Formule 1 - Le Finlandais remporte le GP de Grande-Bretagne, Alonso termine 2e, Hamilton 3e Raikkönen et la révolution rouge sont en marche

Kimi Raikkönen (Ferrari) a remporté hier le GP de Grande-Bretagne devant les Mclaren-Mercedes de Fernando Alonso et Lewis Hamilton, ce dernier signant un 9e podium grâce aux ennuis qui ont relégué la seconde Ferrari en fond de grille au départ. Incapable de suivre le rythme de Raikkönen sur le très rapide tracé de Silverstone, Hamilton concède qu’il aurait « probablement » terminé quatrième si Felipe Massa était parti depuis sa 4e position sur la grille et non des stands. Après un passage à vide, la Scuderia est de nouveau dans la course, et la remontée du Brésilien de la dernière à la 5e position tend à confirmer l’estimation du jeune Britannique, visiblement déçu de ne pas avoir fait mieux devant son public après les espoirs fous nés de sa pole position. S’il refuse toujours de descendre du podium (9 en 9 GP), Hamilton a enfin montré un signe de nervosité. « J’ai commis une erreur au premier ravitaillement: je croyais que la “sucette” (la perche tendue devant le pilote à l’arrêt pour lui signifier le début et la fin du ravitaillement) se levait... » raconte un pilote visiblement dépité, même s’il assure être « très heureux » de cette troisième place. Pique Deuxième et ruminant son incapacité à réellement rivaliser avec Raikkönen hier, Alonso ne peut se consoler que d’avoir terminé, pour la première fois depuis Monaco en mai, devant son coéquipier. « Pour gagner, la seule possibilité aurait peut-être été de partir en pole », lance Alonso. Une pique à son encombrant coéquipier qui occupait justement cette pole position... Mais la pression semble avoir entamé un peu la carapace de la bête de course qu’est Hamilton : l’accolade virile que lui donne son père Anthony juste avant le départ, accompagnée de quelques mots à l’oreille et d’une émotion visible dans les regards, prouve bien que ce GP à Silverstone avait quelque chose de différent pour Lewis. Comme ces ultimes conseils distillés par son patron Ron Dennis alors que Bernie Ecclestone vient chercher Anthony par la main pour le présenter au prince Michael de Kent. Selon le scénario écrit par tout un peuple, le cousin de la reine Élisabeth devait avoir l’occasion de serrer la main de Lewis une heure et demie plus tard en lui remettant la coupe du vainqueur. Mais Raikkönen et Ferrari ont apporté quelques modifications de taille à ce script. « Plus difficile » « Je savais que nous serions plus rapides en course (que les McLaren-Mercedes) et nous devions donc partir de la pole, c’est pourquoi je n’étais pas content après mon erreur en qualifications, commente le Finlandais, vainqueur de trois des neuf Grands Prix de la saison. Ce départ en deuxième position a rendu ma course beaucoup plus difficile qu’elle n’aurait dû l’être. » Décidément, le Finlandais est de retour, prêt à la bagarre. Bras levés brandissant son volant debout sur le nez de sa F2007, puis une montée sur le podium à la manière d’un boxeur donnant des coups de poing dans le vide : Raikkönen démontre une joie exubérante pour celui dont le manque d’expressivité lui a valu le surnom d’Ice Man. « La voiture me convient mieux, j’en suis content », reconnaît le pilote qui a eu du mal à s’adapter à sa nouvelle écurie en début de saison. « Maintenant, les choses nous sourient, mais il reste beaucoup de courses et il faut continuer sur ce rythme », souligne-t-il. Car la mi-saison passée, il doit remonter 18 longueurs sur Hamilton et 6 sur Alonso, en huit courses. La seconde partie de la saison sera « une autre histoire, prévient cependant Raikkönen. Je me sens bien, mais chaque course est différente et nous ne réussirons pas une performance comme aujourd’hui à chaque fois. » La prochaine opportunité se présentera le 22 juillet sur le Nürburgring (Allemagne) pour le GP d’Europe.
Kimi Raikkönen (Ferrari) a remporté hier le GP de Grande-Bretagne devant les Mclaren-Mercedes de Fernando Alonso et Lewis Hamilton, ce dernier signant un 9e podium grâce aux ennuis qui ont relégué la seconde Ferrari en fond de grille au départ.
Incapable de suivre le rythme de Raikkönen sur le très rapide tracé de Silverstone, Hamilton concède qu’il aurait...