Basket-ball Joakim Noah vedette de la draft NBA

Joakim Noah est attendu avec tous les égards dus à son rang de double champion NCAA lors de la draft de la NBA, jeudi, au Madison Square Garden de New York. Unique candidat français cette année dans une cuvée très internationale puisque, outre les États-Unis, quinze pays différents seront représentés, le fils de l’ancien tennisman a une bonne dizaine de franchises à ses pieds. Toutes lui promettent de le choisir dans les quinze voire les dix premiers rangs de la draft, ce qui lui donnerait un statut que Mickaël Pietrus, choisi en 11e position en 2003 par Golden State, est le dernier Français à avoir connu. Ce statut aurait pour conséquence de valoir à Joakim Noah un solide contrat de trois saisons et d’un montant de plusieurs millions de dollars. Il y a un an, « Yooks » avait repoussé l’appel de la grande Ligue, préférant vivre l’aventure universitaire douze mois de plus et parfaire ainsi son jeu. Aujourd’hui, il est prêt et vient d’ailleurs d’effectuer des essais privés pour Chicago, Minnesota, Boston, Memphis, Sacramento, Atlanta et Charlotte. C’est cette dernière équipe, dont l’un des actionnaires majeurs n’est autre que Michael Jordan, qui semble tenir la corde d’autant qu’elle bénéficiera cette année du huitième choix de la draft. Les San Antonio Spurs ne seront en revanche pas dans la course car la franchise championne n’est pas autorisée à choisir parmi les premiers tours de draft. Joakim Noah aura donc été retenu bien avant que les Spurs, titulaires des numéros 28, 33 et 58, aient eu leur mot à dire. Il est tout de même probable que San Antonio aura la saison prochaine un fort accent français, et pas seulement grâce à Tony Parker. Le jeune pivot international Ian Mahinmi, déjà drafté par San Antonio depuis deux ans et qui poursuivait jusque-là son apprentissage à Pau-Orthez, est attendu au Texas. San Antonio fait par ailleurs les yeux doux à un autre Frenchie, Mickaël Pietrus, en dernière année de contrat avec Golden State. Pour remplacer à terme le vieillissant Bruce Bowen, les Spurs seraient prêts à mettre cinq millions de dollars sur la table par an afin de s’attacher les services de cet ailier physique et bon défenseur.