Moto - Le septuple champion du monde italien compte sept victoires à Donington Park Rossi dans son jardin au GP de Grande-Bretagne

Le septuple champion du monde italien, qui compte sept victoires à Donington Park (cinq en catégorie reine depuis 2000, une en 250 cc en 1999, une en 125 cc en 1997), considère cette piste rapide et technique comme son deuxième circuit à domicile, puisqu’il vit à Londres depuis le début du siècle. « C’est l’une de mes pistes préférées, où j’ai remporté de beaux succès à commencer par ma première victoire en 500 cc, en 2000, après une belle bagarre avec (l’Irlandais) Jeremy McWilliams (3e) et (l’Américain) Kenny Roberts Jr (2e). L’an dernier, malgré ma blessure contractée à Assen, j’avais réussi à terminer 2e, ce qui équivalait pour moi à un succès », affirme Rossi, qui tentera de réduire l’écart de 14 points le séparant de Stoner. « Je m’attends à ce que Casey (Stoner) soit toujours aussi fort, même si ce n’est pas sa piste préférée, et Dani (Pedrosa), tenant de la course, sera très combatif », ajoute « The Doctor ». « Je n’ai jamais beaucoup aimé Donington, confirme Stoner. La partie rapide est très dure et à la vieille épingle à cheveux (Old Hairpin) il faut freiner avec les pneus sur le côté, ce qui fait beaucoup bouger la moto. C’est un circuit dangereux, mais compte tenu de nos performances depuis le début de la saison (4 victoires en 7 courses), nous allons tout faire pour continuer sur cette lancée », affirme-t-il. Pedrosa confiant Quatrième l’an dernier en MotoGP, Stoner monta quand même sur la 3e marche du podium anglais en 2005, alors qu’il courait en quart de litre. En cas de victoire, il serait le premier Australien à s’y imposer en catégorie reine depuis le mythique Mick Doohan en 1997. Pedrosa, qui détient le record du circuit (1’28’’714) après sa position de pointe et sa victoire de l’an dernier, se dit confiant pour cette course, surtout si la piste reste sèche. « L’an dernier j’ai passé un très bon week-end ici et j’attends avec impatience de réitérer cette performance, dit-il. Nous avons fait des tests positifs à Barcelone après la course (terminée à la 3e place), ce qui nous rend confiants. J’espère simplement que nous aurons le même beau temps que l’an dernier. » La météo pourrait en effet perturber la course, un temps nuageux étant prévu ce week-end. En cas de pluie, l’Australien Chris Vermeulen, vainqueur au Mans sous des trombes d’eau, pourrait récidiver. Son équipier américain John Hopkins, dont la famille est originaire de la région, rêve également de briller « à domicile », d’autant plus que l’écurie officielle Suzuki, comptant de nombreux Britanniques, est basée sur la côte sud de l’Angleterre. Barros pour un podium Le Brésilien Alex Barros, déjà monté à quatre reprises sur la 3e marche du podium anglais (2005, 2002, 2001, 1997) et l’Américain Kenny Roberts Jr, deux fois 2e (2005, 2000), tout comme l’équipier américain de Rossi, Colin Edwards (2e en 2004), qui brilla sur ce circuit en Superbike (2 victoires en 1999 et 2000), et l’Italien Marco Melandri (3e en 2006) devraient également se mêler à la bagarre. En 250 cc, l’Espagnol Jorge Lorenzo, qui a déjà conquis ce circuit en 2006, voudra ajouter une sixième victoire à son brillant début de saison. L’Italien Andrea Dovizioso (2e du championnat) et le Saint-Marinais Alex De Angelis (3e) seront, comme d’habitude, ses principaux rivaux. En 125 cc, avec six vainqueurs différents (Faubel, le seul à compter deux victoires, Talmacsi, Corsi, Pesek, Gadea, Koyama) lors des sept premiers Grands Prix, la course s’annonce très ouverte. Et le jeune prodige anglais de 16 ans, Bradley Smith (8e du championnat), 3e au Mans, voudra sans doute briller chez lui.