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Djibouti Confirmation officielle que le juge Borrel a été victime d’un crime

Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a confirmé hier soir dans un communiqué l’origine criminelle de la mort du juge français Bernard Borrel, dont le corps avait été retrouvé en 1995 au bas d’un ravin à Djibouti. La juge Sophie Clément avait demandé jeudi dernier au parquet de Paris de rendre publics les éléments du dossier prouvant la piste criminelle afin d’éviter « la propagation d’informations inexactes ». Le 9 mai, les avocats de la veuve du juge, Élisabeth Borrel, avaient déjà formulé la même demande, mais sans obtenir de réponse du parquet. Sollicité mardi matin à ce sujet par Élisabeth Borrel, qu’il recevait à l’Élysée, le président de la République Nicolas Sarkozy a indiqué qu’il allait se renseigner pour savoir pourquoi le parquet ne faisait pas de communiqué sur l’origine criminelle de l’affaire, avait indiqué à l’AFP l’avocat de la famille Borrel, Me Olivier Morice. « Le procureur de la République de Paris, en accord et comme suite à la demande de Madame Sophie Clément, vice-présidente chargée de l’instruction de l’affaire Borrel, précise que si la thèse du suicide a pu un temps être privilégiée, les éléments recueillis notamment depuis 2002 militent en faveur d’un acte criminel », écrit M. Marin dans son communiqué.
Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a confirmé hier soir dans un communiqué l’origine criminelle de la mort du juge français Bernard Borrel, dont le corps avait été retrouvé en 1995 au bas d’un ravin à Djibouti. La juge Sophie Clément avait demandé jeudi dernier au parquet de Paris de rendre publics les éléments du dossier prouvant la piste criminelle afin...