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7e ART - Du 26 juin au 1er juillet, à Lille Le Festival du film indépendant : zoom sur le Liban

Pour sa troisième édition, le Festival international du film indépendant de Lille Métropole met le Liban à l’honneur et propose un aperçu de la diversité de ce cinéma à travers vingt longs-métrages couvrant 50 années de production, et cinq autres films contemporains en compétition. Le festival de Lille s’est fixé un triple objectif : la recherche, la promotion et la diffusion d’œuvres cinématographiques d’auteurs indépendants du monde entier. « Ni exotisme ni tiers-mondisme, c’est tout autre chose qui attend le public lors du festival pour que vive avec force une autre idée du monde et du cinéma, précisent les organisateurs sur le site Internet. Un cinéma de fête et d’invention, de réflexion et d’engagement, de pertinence et d’impertinence. » Le FIFI présente donc cette année, du 26 juin au 1er juillet, une rétrospective de 20 films (longs-métrages) pour partir à la rencontre de la mémoire du cinéma libanais. De Vers l’inconnu de Georges Nasser, qui sera présenté 50 ans après sa projection en sélection officielle au Festival de Cannes 1957, à L’ombre de la ville de Jean Chamoun (2000), en passant par des films devenus des classiques comme Petites guerres de Maroun Baghdadi (1982), West Beyrouth de Ziad Doueri (film d’ouverture projeté en plein air au Parc Matisse), ou Beyrouth fantôme de Ghassan Salhab (1998)... Cette rétrospective cherche « à faire mieux connaître au public la richesse de ce cinéma, notamment dans la variété de ses sujets et de ses genres : films d’aventures, policiers, comédies musicales et films de guerre ». Par ailleurs, le festival innove cette année avec l’instauration d’un prix du public. Dans cette compétition, cinq longs-métrages libanais contemporains (dont le très primé Falafel de Michel Kammoun et le nouveau documentaire de Mai Masri, Chroniques de Beyrouth). Dispersée aux quatre coins de la planète, la diaspora arménienne est également très importante au Liban. Les Arméniens du Liban sont bien intégrés, mais de moins en moins nombreux. Afin de faire un lien entre le Liban et l’Arménie, le festival a choisi de présenter un aperçu du travail du cinéaste et producteur arménien Nigol Bezjian. Rappelons que Bezjian partage sa vie et ses tournages entre Beyrouth et Los Angeles, où il est le chef de file de la nouvelle vague des réalisateurs arméno-américains. Il est également producteur et directeur des programmes à la Future TV. Les festivaliers de Lille pourront ainsi voir Le chemin des abricots, Verve et Muron. Les invités en provenance du Liban : Jean Chamoun (cinéaste), Ghassan Salhab (cinéaste), Mai Masri (cinéaste), Michel Kammoun (cinéaste), Georges Nasser (cinéaste), Jean-Claude Codsi (cinéaste et professeur de cinéma), Jocelyn Saab (cinéaste), Élie Mitri (comédien) et Hady Zaccak (cinéaste, professeur de cinéma et auteur du seul ouvrage écrit sur l’histoire du cinéma libanais, Itinéraire d’un cinéma vers l’inconnu (1929-1996). Sont prévues également des rencontres thématiques animées par Hady Zaccak et une exposition de photographies prises récemment au Liban par Grégory Demarque avec des scènes de tournages, des portraits de cinéastes, mais aussi des images d’une actualité particulièrement intense. À noter également, dans le cadre du festival, une sélection de films internationaux destinés au jeune public ou encore une soirée de clôture « carte blanche » à Benoît Délépine et Gustave Kervern.
Pour sa troisième édition, le Festival international du film indépendant de Lille Métropole met le Liban à l’honneur et propose un aperçu de la diversité de ce cinéma à travers vingt longs-métrages couvrant 50 années de production, et cinq autres films contemporains en compétition.

Le festival de Lille s’est fixé un triple objectif : la recherche, la promotion et la diffusion...