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Actualités - OPINION

Silence, on tue au Liban

Le pays du Cèdre, ce pays aux facettes étincelantes, se meurt lentement sous les coups de boutoir de l’ennemi. Point de réactions, de dénonciations, personne ne bouge, tout le monde se tait. On laisse la « superpuissance », forte de son immunité, imposée et octroyée par les grands de ce monde. Détruire systématiquement, inexorablement, le Liban, le pays de mes ancêtres. Quelle malédiction poursuit ce pays, détruit plusieurs fois, reconstruit plusieurs fois et de nouveau au bord du gouffre ? Riposte à une agression ? Prétexte farfelu, prétexte tout court. Une escarmouche comme tant d’autres, vécue des milliers de fois dans cette région, ne peut justifier une telle furie meurtrière, un défoulement sans retenue. Sénégalais de naissance, de culture, de cœur, je n’en demeure pas moins touché dans le plus profond de moi-même par tant d’injustice, par tant de violence. Je ne suis ni un politicien ni un partisan d’une quelconque organisation, mais seulement un citoyen de ce monde révolté par tant de barbarie, un citoyen qui réclame que des voix s’élèvent, que des consciences se réveillent, afin de stopper cette descente aux enfers. Je lance un appel à mes amis, collègues, afin qu’ils œuvrent tous ensemble pour sauver le Liban. J’ai enfin un rêve, le rêve de voir cette union sacrée des Libanais, née de leur souffrance, se perpétuer, afin de bâtir un Liban nouveau, une nation débarrassée de toutes les vicissitudes du passé, une nation libre, indépendante, en paix avec tous ses voisins. Une nation debout, comme un seul homme. Riad BOUKAROUM

Le pays du Cèdre, ce pays aux facettes étincelantes, se meurt lentement sous les coups de boutoir de l’ennemi. Point de réactions, de dénonciations, personne ne bouge, tout le monde se tait.
On laisse la « superpuissance », forte de son immunité, imposée et octroyée par les grands de ce monde.
Détruire systématiquement, inexorablement, le Liban, le pays de mes ancêtres.
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