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Actualités - CHRONOLOGIE

Basket-ball - À 37 ans, ce talentueux joueur fait les beaux jours de San Antonio Robert Horry en quête de sa 7e merveille

Robert Horry est béni des dieux du basket, avec une combinaison gagnante : talent et chance. Résultat, même s’il n’est pas le plus doué de l’histoire de la NBA, le joueur de San Antonio est en route pour son 7e titre. Arrivé à Houston en 1992, Horry a été champion en 1994 et 1995. En 1997, il débarque à Los Angeles et remporte trois titres avec les Lakers (2000, 2001 et 2002). Il décide de changer d’air pour voir du côté de San Antonio en 2003 et participe au troisième titre des Spurs en 2005. « J’ai simplement été très chanceux d’évoluer avec quelques grands joueurs qui m’ont conduit là où je suis aujourd’hui », confie humblement Horry. Mais quand parmi ses faits de gloire personnels figurent les records d’interceptions et de tirs à 3 points dans les phases finales et le fait d’avoir toujours participé à ces dernières lors de ses 15 saisons NBA, la chance n’a plus sa place. C’est le talent ! Comme dimanche, lors du match n° 2 à San Antonio, remporté par les Spurs 103-92, où il a sorti deux contres monstrueux. « Notre star » « Robert a été notre star. Il a été fantastique, s’est réjoui l’entraîneur Gregg Popovich. Ses contres (5) et ses rebonds (9) ont été aussi importants que les points qu’il a inscrits (5). Il a vraiment donné à notre défense un bon coup de pied dans le derrière. » Alors que les Spurs menaient de 29 points à l’approche de la fin du 3e quart-temps (89-60), les Cavaliers sont revenus à 8 points pour finalement céder avec un ultime contre de Horry à 37 secondes de la fin. « On s’est un peu relâché. Eux rentraient leurs tirs et nous non », s’est excusé le n° 5 texan. Une performance plus que correcte pour quelqu’un qui veut disputer une 16e saison, avant de se retirer alors qu’il aura 37 ans. « Qui dit que les “vieux” ne peuvent pas jouer ? Il a été superbe, s’est même gentiment moqué le Néerlandais Francisco Elson. Je lui tire mon chapeau. Il est sorti du banc et a apporté toute son énergie. » D’énergie, Horry en déborde ! Il n’est pas rare de le voir jeter littéralement sur le parquet ses 110 kg et 208 cm pour récupérer un ballon qui traîne. Et parfois, très rarement, car le garçon a une très bonne réputation, cette énergie n’est pas utilisée à bon escient. Comme lors du match n° 4 de la demi-finale de Conférence Ouest, contre Phoenix, où un méchant coup de coude lui avait valu 2 matchs de suspension. À 18 secondes de la fin de la rencontre, qui devait permettre aux Suns de revenir à 2 partout, Horry avait laissé éclater sa frustration en envoyant le meneur canadien Steve Nash voler dans les panneaux publicitaires. « Big shot » Ce n’est sûrement pas pour ses mauvais gestes que Horry restera dans l’histoire de la NBA, mais pour ses « big shots ». Depuis ses années à l’Université d’Alabama, Horry est connu pour avoir la main chaude. Il est souvent l’homme du tir décisif à distance. Parmi ses fameux tirs de la dernière chance, le plus connu est celui à la sirène lors du match n° 4 de la finale de la Conférence Ouest 2002, qui avait donné la victoire aux Lakers contre Sacramento, leur permettant d’égaliser à deux succès partout. Si les Spurs parviennent à boucler cette série contre Cleveland, qu’ils ont parfaitement entamée en remportant leurs deux matchs à domicile, Horry pourra se vanter de faire mieux que Michael Jordan et ses deux idoles, Magic Johnson et Scottie Pippen. Il portera alors 7 bagues NBA, 7 merveilles.
Robert Horry est béni des dieux du basket, avec une combinaison gagnante : talent et chance. Résultat, même s’il n’est pas le plus doué de l’histoire de la NBA, le joueur de San Antonio est en route pour son 7e titre.
Arrivé à Houston en 1992, Horry a été champion en 1994 et 1995.
En 1997, il débarque à Los Angeles et remporte trois titres avec les Lakers (2000, 2001...