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Haniyeh appelle à l’arrêt des violences

Le Premier ministre Ismaïl Haniyeh a exhorté hier les factions palestiniennes rivales à mettre fin aux violences, alors que de nouveaux accrochages opposaient des miliciens de son mouvement, le Hamas, à des combattants du Fateh dans la bande de Gaza. « Nous n’avons pas besoin de nouveaux accords, nous avons besoin de la volonté politique d’appliquer les accords existants », a dit M. Haniyeh avant les prières du vendredi dans une mosquée du nord de Gaza. M. Haniyeh a paru imputer au Fateh les attaques des derniers jours : « Certaines parties veulent faire échec au gouvernement d’union nationale », a-t-il dit. Il a annoncé que l’un de ses gardes du corps avait été blessé par balles aux jambes hier après avoir été séquestré par des hommes armés. Il n’a pas identifié les assaillants, mais ses collaborateurs ont désigné le Fateh. Le Premier ministre s’est opposé à l’aide de l’étranger, même de pays arabes, estimant qu’elle renforcerait le Fateh. Israël laisse les forces de Abbas introduire armes, munitions et renforts en provenance d’Égypte et d’autres États arabes. M. Abbas a estimé pour sa part cette semaine que les affrontements intérieurs, qui ont fait une cinquantaine de morts dans la bande de Gaza en mai, risquaient de tourner à la guerre civile. Les accrochages d’hier ont éclaté lorsque des activistes ont ouvert le feu sur des membres du Hamas déployés à l’est de Gaza, selon des témoins. Des éléments du Hamas ont ensuite attaqué une maison où ils soupçonnaient des membres armés du Fateh de s’être réunis. Un membre de la garde présidentelle de Mahmoud Abbas a été enlevé dans la nuit de jeudi à vendredi à Gaza, a rapporté un membre des forces de sécurité du Fateh. Le Hamas a annoncé quant à lui qu’un de ses partisans avait été pris pour cible par un officier des services de sécurité du Fateh. Les deux mouvements ont averti que les violences risquaient de se poursuivre. Dans ce contexte, le Premier ministre britannique Tony Blair a estimé hier, dans un entretien à la chaîne al-Jazira International, que le Hamas envoyait des signaux « qui ne sont pas inutiles » pour le processus de paix au Proche-Orient, mais devait être plus clair sur ses intentions. M. Blair a dit admettre la légitimité de la victoire du Hamas, mais que le problème restait son refus de reconnaître Israël. « Le problème est de savoir comment nous négocions avec le Hamas s’ils disent qu’Israël n’a pas le droit d’exister », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre Ismaïl Haniyeh a exhorté hier les factions palestiniennes rivales à mettre fin aux violences, alors que de nouveaux accrochages opposaient des miliciens de son mouvement, le Hamas, à des combattants du Fateh dans la bande de Gaza. « Nous n’avons pas besoin de nouveaux accords, nous avons besoin de la volonté politique d’appliquer les accords existants...