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Irak - Otages britanniques : les États-Unis soupçonnent un gang lié à l’Iran Le plan de sécurisation de Bagdad soumis à rude épreuve

Le plan de sécurisation de Bagdad mis en place il y a près de quatre mois est soumis à rude épreuve, obligeant les forces américaines à retourner dans des quartiers qui avaient pourtant été sécurisés, a affirmé hier à l’AFP un porte-parole de l’armée américaine. En outre, Le commandement militaire américain en Irak soupçonne une cellule extrémiste irakienne liée aux Gardiens de la révolution iraniens d’être derrière l’enlèvement à Bagdad la semaine dernière de cinq ressortissants britanniques, a affirmé hier un responsable américain. «C’est une lutte acharnée face à un ennemi qui ne se laisse pas faire », a souligné le lieutenant-colonel Scott Bleichwehl, en s’appuyant sur un rapport périodique interne du commandement des forces terrestres américaines. « Il y a des quartiers dans lesquels nous sommes obligés de retourner pour les sécuriser à nouveau et cela est difficile », a-t-il ajouté. Cependant, « il y a des progrès, ils sont lents, mais il y a des progrès », a-t-il affirmé. L’opération Fard al-Qanoun (« Imposer la loi »), lancée le 14 février, est basée sur une stratégie de « transparence, de maintien de l’ordre et de construction » pour sécuriser la ville, après l’élimination des groupes armés dans chaque quartier. Une fois les quartiers sécurisés, les Américains sont appelés à se retirer et les forces irakiennes sont alors chargées d’y patrouiller. « Selon certaines projections, les forces de sécurité irakiennes seraient en nombre suffisant pour “contrôler” un quartier sécurisé » à la suite d’opérations militaires américaines, a expliqué l’officier américain. Mais « nous avons rencontré des problèmes de disponibilité de la police dans certains quartiers, et dans d’autres cas, de fiabilité », a-t-il ajouté. Par ailleurs, une femme kamikaze a été abattue hier après avoir tenté de se faire exploser près d’un centre de recrutement de la police à Bagdad, tandis que 19 autres personnes, parmi lesquelles un responsable du mouvement du religieux radical chiite Moqtada Sadr, sont mortes dans des attaques en Irak. Les centres de recrutement de la police ou de l’armée irakiennes sont des cibles privilégiées des insurgés, mais l’utilisation de femmes kamikazes reste particulièrement rare. En outre, le commandement militaire américain en Irak soupçonne une cellule extrémiste irakienne liée aux Gardiens de la révolution iraniens d’être derrière l’enlèvement à Bagdad la semaine dernière de cinq ressortissants britanniques, a affirmé hier un responsable américain. Les investigations s’orientent vers des membres du « réseau Khazali », une cellule d’extrémistes irakiens liée aux forces iraniennes, a confié à l’AFP ce responsable militaire ayant requis l’anonymat. Les responsables du groupe – Qaïs Khazali et son frère Laith – avaient été arrêtés en mars par les forces américaines en Irak, en raison de leur implication présumée dans une attaque perpétrée en janvier, au cours de laquelle cinq soldats américains avaient été enlevés et tués. Les autorités militaires américaines pensent que certains éléments de cette cellule sont toujours en liberté et que l’enlèvement audacieux des cinq Britanniques à Bagdad porte sa marque.
Le plan de sécurisation de Bagdad mis en place il y a près de quatre mois est soumis à rude épreuve, obligeant les forces américaines à retourner dans des quartiers qui avaient pourtant été sécurisés, a affirmé hier à l’AFP un porte-parole de l’armée américaine. En outre, Le commandement militaire américain en Irak soupçonne une cellule extrémiste irakienne liée...