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Actualités - CHRONOLOGIE

Les voyageurs d’Orient

Dans Mission au Liban : extraits de la Terre Sainte, paru en 1881, Victor Guérin indique qu’au début du XXe siècle, il existait 3 160 000 mûriers au Liban. « Ils sont de la part des Libanais l’objet d’une culture très étendue et de soins assidus ; on peut même dire que la plupart des arbres leur sont comme sacrifiés ». Guérin ajoute que « c’est incontestablement l’arbre le plus précieux du pays ». Dans les Mémoires du chevalier Laurent d’Arvieux (1658-1665), on peut lire : « La montagne libanaise, si fameuse dans l’Écriture sainte, est un amas de plusieurs montagnes... Leur principale richesse est la soie... Elles fournissent non seulement le pays des Turcs mais encore une partie de l’Europe et de l’Afrique. La plus grande partie des soies qu’on traite à Saïda vient de Tripoli, de Syrie et de Baruth. Les premières sont blanches et de bel œil ; elles sont aussi moins grosses que celles de Saïda ; elles sont plus pesantes et plus chères. On s’en sert pour les ouvrages d’or et d’argent. Celles de Baruth sont jaunes et blanches, et beaucoup plus fortes que celles de Tripoli. On s’en sert pour les taffetas, les tapis et les moirés. Celles du Chouf et de Kesrouan sont plus fortes et toutes jaunes ; on les emploie pour faire le velours ».
Dans Mission au Liban : extraits de la Terre Sainte, paru en 1881, Victor Guérin indique qu’au début du XXe siècle, il existait 3 160 000 mûriers au Liban. « Ils sont de la part des Libanais l’objet d’une culture très étendue et de soins assidus ; on peut même dire que la plupart des arbres leur sont comme sacrifiés ». Guérin ajoute que « c’est...