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Actualités - OPINION

Il était une fois Jounieh, victime de sarcasmes…

À la suite de la publication, dans notre page courrier, de la lettre d’un lecteur, M. Abdallah Barakat, dénonçant l’état des rues – et en général de l’urbanisme – à Jounieh (« L’Orient-Le Jour » du jeudi 17 mai 2006), nous avons reçu de M. Juan Hobeiche, président de la municipalité de la ville, la réponse suivante : C’est bizarre cet article que je viens de lire, tout empreint de pessimisme. Je ne sais par où commencer. Les accusations sont absurdes. Mais en fin de compte, je me permets de répondre en mon nom et au nom de toutes les personnes qui travaillent pour le bien de Jounieh, parce que, n’en déplaise à ce lecteur, responsables il y a. Oui, le caza du Kesrouan se trouve aujourd’hui dans un état indescriptible à cause de beaucoup de personnes qui ne pensent que négativement, fières de faire de la prose et évitant d’ouvrir les yeux pour constater que des travaux sont en cours à Jounieh. 1 - Les égouts, petite correction, ont plus de 50 ans d’âge ! En ce temps-là, Maameltein n’abritait que 5 à 10 maisons. Il y a deux ans, nous avons entamé l’étude du projet du nouveau réseau qui est en cours d’exécution. Dans deux mois au maximum, les odeurs ne seront plus qu’un mauvais souvenir. 2 - L’asphalte n’est pas mal étalé, il n’est pas étalé tout simplement ! Car pour bien asphalter, il faudrait que les travaux de l’Office des eaux, de l’électricité et du téléphone aient fini. On ne commence pas par la fin. 3 - La police est là, présente. Tout le monde parle des embarras de la circulation à Beyrouth et pourtant la police y est présente. Que voulez-vous ? Un Jounieh vide pour éviter le trafic ? L’insécurité totale pour les élèves ? Personne, que nous sachions, ne fait du 100 à l’heure à Jounieh en raison des embouteillages… 4 - La destruction ? La maintenance et l’entretien font partie de notre dictionnaire. Les ouvriers et leurs responsables font de leur mieux et travaillent 20 heures sur 24. Il y a des responsables, mais aussi chacun de nous devrait être responsable. Jounieh est à nous tous. 5 - La zone verte est en voie d’exécution. Le projet n’a pas été enterré. Mais entre le voir accompli sur un CD, virtuellement, et le voir concrétisé, il faut plus que quelques sarcasmes. Les parkings sont fermés au public, dites-vous ? Prouvez-le ? Quant au bitume, on ne peut tout de même exiger de garer sur des fleurs… 6 - Le premier jardin public a ouvert ses portes à Chir, ce qui fait la joie des enfants, les prochains seront ouverts bientôt, dont l’un au stade Fouad Chehab. 7 - Nous travaillons sur la nouvelle image de Jounieh. La corniche par exemple est à l’étude. Grâce à notre assiduité, nous réaliserons ce projet. L’économie de Jounieh resplendira, je peux vous l’assurer. Les programmes, nous en avons : festivités d’été, conférences, débats, interactivités avec les écoles et les paroisses, kermesses, foires de Noël… 8- La montagne de Harissa est plus verte que jamais. La construction y est défendue. Les habitants de Jounieh sont nombreux, c’est vrai, et j’en suis fier. Les caisses remplies de la municipalité ne sont pas quelque chose que nous cachons, au contraire. Ces caisses sont le résultat d’une bonne gestion et de l’absence de dépenses superflues. La transparence fait partie de notre mode de travail, voila pourquoi j’invite à visiter notre site Internet www.jounieh.gov.lb où toutes les transactions sont présentes. Je rappelle que nous avons réduit les taxes et que les projets discutés au préalable sont en cours d’exécution. Sans parler d’autres qui vont être exécutés bientôt comme : un centre culturel, un centre pour jeunes (opportunité de travail avec des heures obligatoires de service communautaire), des centres de loisir pour les personnes du troisième âge (dont l’un a déjà ouvert ses portes à Sarba), une bibliothèque municipale. Article paru le Mercredi 6 Juin 2007
À la suite de la publication, dans notre page courrier, de la lettre d’un lecteur, M. Abdallah Barakat, dénonçant l’état des rues – et en général de l’urbanisme – à Jounieh (« L’Orient-Le Jour » du jeudi 17 mai 2006), nous avons reçu de M. Juan Hobeiche, président de la municipalité de la ville, la réponse suivante :
C’est bizarre cet article que je viens...