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Inde : la capitalisation boursière a dépassé 1 000 milliards de dollars La Bourse indienne a rejoint le club des 14 pays dont les capitalisations boursières sont supérieures à 1 000 milliards de dollars, au moment où l’économie indienne devrait afficher aujourd’hui une croissance annuelle record de 9,2 %. La capitalisation boursière en Inde a atteint mardi soir 40 811 milliards de roupies (1 005 milliards de dollars ou 749 milliards d’euros), grâce à une devise indienne au plus haut face au billet vert depuis neuf ans (40,60 roupies pour un dollar), selon des statistiques de la Bourse de Bombay. L’indice Sensex des trente valeurs de la place a terminé mercredi à 14 111,38 points après avoir atteint dans la journée 14 477,99 points, proche de son record à 14 723,88 points le 9 février dernier. La Bourse indienne est « la star » des places asiatiques depuis 2002, estime le cabinet Capital Economics dans sa dernière note, avec un bond depuis cette date de 338 %, deux fois plus qu’en Chine au cours de la même période. Grèce : l’OCDE recommande de nouvelles réformes pour maintenir la croissance La Grèce doit lancer de « nouvelles réformes d’envergure » pour maintenir sa forte croissance, l’une des plus importantes en Europe, estime l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans une étude parue hier. L’OCDE souligne que la croissance du PIB par habitant « a dépassé 4,5 % par an en moyenne au cours de la dernière décennie », plaçant la Grèce « au deuxième rang des pays de l’OCDE après l’Irlande ». L’OCDE estime ainsi qu’il faut « poursuivre vigoureusement l’assainissement des finances publiques » et réformer « en profondeur le système de retraite ». Elle relève que « la dette publique et l’alourdissement prévisible des charges budgétaires sous l’effet du vieillissement atteignent les plus hauts niveaux ». « Des économies budgétaires considérables pourraient être réalisées en rendant l’administration moins coûteuse, en améliorant l’efficacité des entreprises publiques et en luttant davantage contre la fraude fiscale », poursuit le texte. Le plomb bat son record historique, tiré par la faiblesse des stocks Le cours du plomb a atteint hier un nouveau record historique sur le marché de Londres en raison notamment de la faiblesse des stocks et de l’inquiétude quant à l’instauration par la Chine d’une taxe sur les exportations. Sur le London Metal Exchange (LME), premier marché de métaux à terme, le prix d’une tonne de plomb pour livraison dans trois mois a grimpé jusqu’à 2 275 dollars, un record depuis le début de sa cotation en 1903. Plus récemment, la hausse des cours s’explique essentiellement par la faiblesse des stocks. « Après des pénuries d’offre importantes ces dernières années, les stocks sont proches de leurs plus bas historiques, même s’ils ont légèrement augmenté récemment », explique ainsi Michael Widmer, analyste chez Calyon. Les stocks de plomb s’élevaient hier à 46 800 tonnes, soit 60 % de moins qu’en juin 2006. De nouveaux scénarios de fusion relancent la spéculation sur GDF-Suez La spéculation est repartie hier sur le dossier Suez-Gaz de France avec un article du Figaro évoquant une offre du premier sur le second, une hypothèse jugée peu convaincante par les analystes financiers. Le titre Gaz de France n’a cessé d’accroître ses gains dès l’ouverture à la Bourse de Paris. Le Figaro a affirmé hier que des représentants de Suez ont présenté au gouvernement des scénarios alternatifs pour la fusion avec Gaz de France, et notamment celui d’une offre publique lancée par Suez sur le gazier, alors que jusqu’à présent la solution inverse était privilégiée. Un porte-parole de Suez a assuré à l’AFP que le groupe « n’avait pris aucune initiative visant à accélérer le calendrier de décision des pouvoirs publics », alors que François Fillon s’était fixé le 23 mai jusqu’à « fin juin-début juillet » pour se prononcer sur la fusion. La CFE-CGC a, de son côté, réaffirmé son hostilité au projet de fusion, appelant le gouvernement à ne pas « céder aux appétits de Suez » et à ne pas « sacrifier Gaz de France », qui doit, selon le syndicat, « rester sous la maîtrise publique », l’État détenant encore plus de 80 % du capital.