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Cinéma - Plus de vingt films seront présentés du 16 au 27 mai à la Croisette 60e Festival de Cannes : paillettes, stars et course à la Palme d’or

Le Festival de Cannes dit « moteur » demain en lançant une 60e édition, du 16 au 27 mai, qui se veut tournée vers l’avenir avec 22 films du monde entier, mais aussi des paillettes et les stars de Hollywood drainées par le film de Steven Soderbergh « Ocean’s 13 ». Demain soir, Wong Kar-wai, le cinéaste chinois de Hong Kong, président du jury l’an dernier, dévoilera My blueberry nights, son premier film en anglais, un road-movie au féminin tourné aux États-Unis, où l’auteur de In the mood for love donne son premier rôle à la chanteuse de jazz américaine Norah Jones. Dans la compétition pour la Palme d’or, le film affrontera le meilleur du cinéma américain : Gus Van Sant – Palme d’or en 2003 avec Elephant – qui présente Paranoïd Park, adapté d’un roman de Blake Nelson, « une sorte de Crime et Châtiment au lycée », promet l’auteur. Cannes accueille aussi Ethan et Joel Coen, seize ans après la Palme d’or pour Barton Fink, avec No country for old men, une cavale au Texas tirée d’un roman de Cormac McCarthy. En compétition aussi, les Américains Death Proof, de Quentin Tarantino, où un psychopathe tue des femmes avec sa voiture, Zodiac de David Fincher et We own the night de James Gray. Le documentaire Sicko de Michael Moore dévoilera, hors compétition, les carences du système de santé outre-Atlantique, le 18 mai. Ocean’s 13 de Steven Soderbergh, troisième volet des aventures des « braqueurs cool », montré le 24 mai, hors compétition lui aussi, donnera à la Croisette son quota de stars : Catherine Zeta-Jones, George Clooney, Matt Damon, Brad Pitt, Al Pacino et Andy Garcia. Parmi la moitié des 22 cinéastes en compétition qui n’ont jamais brigué la Palme, figurent le Roumain Christian Mungiu, 38 ans, qui dévoilera son deuxième long-métrage, Quatre mois, trois semaines et deux jours. Le réputé cinéaste russe Alexandre Sokourov présente Alexandra, sur les ravages de la guerre en Tchétchénie, et son compatriote Andrey Zvyagintsev, son film Izganie. Parmi les autres nouveaux venus figurent Raphaël Nadjari, 35 ans, dont Tehilim, tourné à Jérusalem, montre les effets de la disparition du père sur une famille, et Marjane Satrapi, qui a adapté sa BD à succès Persépolis, le récit, sur un mode intime, de la révolution islamique en Iran. Le jeune Allemand d’origine turque Fatih Akin (Ours d’or à Berlin pour Head on) présente De l’autre côté. Le Serbe Emir Kusturica, déjà distingué par deux Palmes d’or, revient à Cannes avec Promise me this. Côté productions françaises, Catherine Breillat présente Une vieille maîtresse, récit d’une passion fatale au XIXe siècle, Christophe Honoré sa comédie musicale Les chansons d’amour et l’Américain Julian Schnabel Le scaphandre et le papillon, tiré de l’autobiographie de Jean-Dominique Bauby, paralysé après un accident cérébral. L’Asie sera représentée par les cinéastes coréens Lee Chang-dong, qui signe Secret sunshine, et Kim Ki-duk, Breath, ainsi que par la Japonaise Naomi Kawase, venue avec La forêt de Mogari. Pour fêter cette 60e édition, le film Chacun son cinéma, composé de courts-métrages signés par 33 cinéastes de renom, sera projeté le 20 mai. Des hommages seront rendus aux réalisateurs Claude Lelouch, Ermanno Olmi et Volker Schlöndorff, ainsi qu’aux comédiens Jane Birkin et Henry Fonda. La Palme d’or – revenue l’an dernier à Le vent se lève de Ken Loach – sera décernée par un jury présidé par son compatriote Stephen Frears, où figure le prix Nobel de littérature 2006, Orhan Pamuk.
Le Festival de Cannes dit « moteur » demain en lançant une 60e édition, du 16 au 27 mai, qui se veut tournée vers l’avenir avec 22 films du monde entier, mais aussi des paillettes et les stars de Hollywood drainées par le film de Steven Soderbergh « Ocean’s 13 ».
Demain soir, Wong Kar-wai, le cinéaste chinois de Hong Kong, président du jury l’an dernier, dévoilera...