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Tennis - Opérée de l’appendicite en mars, la Française est engagée dans une course contre la montre Mauresmo dans le flou avant Roland-Garros

Amélie Mauresmo, tête de série numéro un, attend beaucoup du tournoi de Rome, qui débutera demain pour elle, mais reconnaît être dans le flou avant Roland-Garros. Opérée de l’appendicite le 18 mars dernier, la Française, rétrogradée à la quatrième place mondiale, est engagée dans une course contre la montre. Sa défaite la semaine dernière en huitièmes de finale de son tournoi de reprise à Berlin face à l’Ukrainienne Julia Vakulenko lui a montré que le temps lui était compté. « Je suis très loin du niveau des meilleures, a-t-elle déclaré hier à Rome. Je n’ai pas de repères précis dans le jeu. Je vais essayer de passer un maximum de tours ici au Foro Italico. Ça peut évoluer très vite. Je prends l’exemple du Masters l’an dernier à Madrid où j’avais fait un premier match catastrophique avant de retrouver un niveau qui m’avait emmenée en finale. » Même si elle laisse apparaître un certain fatalisme, Amélie Mauresmo enrage intérieurement d’avoir vu son élan coupé pour un problème relativement bénin. « Quand le chirurgien m’a dit qu’il devait m’opérer, c’était un bon coup de massue. Mais on se dit qu’on n’a pas le choix, a-t-elle expliqué. C’est une inactivité handicapante, je vous le confirme. » Et complètement nouvelle. Rien à voir avec une blessure traditionnelle d’une joueuse de haut niveau. Un challenge « Après l’opération, j’ai eu deux semaines d’inactivité complète. C’est rare qu’on ait autant de temps sans rien faire du tout. Même en vacances, on s’entretient toujours un peu », a-t-elle dit. « Le boulot physique, on l’a ensuite effectué avec Loïc Courteau et Michel Franco, mon ostéopathe. Mais rien ne remplace la compétition. On fait très attention aussi dans la zone de la paroi abdominale, notamment au service, qu’on a très peu travaillé. » Et ce n’est pas le séjour à Berlin qui a pu rassurer Amélie Mauresmo. « Il y a eu cette défaite face à Julia Vakulenko où, en deux jours, j’ai montré deux visages totalement différents (NDLR : elle menait 6-3 1-1 avant que la partie ne soit interrompue par la pluie). Et puis, la météo exécrable nous a empêchés de nous entraîner. » Dans ces conditions, la perspective des Internationaux de France, dans deux semaines, apparaît lointaine à la championne française. Pour ne pas dire plus. « L’objectif Roland-Garros, je le vois différemment. C’est plus du jour après jour, c’est beaucoup plus flou. Je me sens naturellement plus à l’aise sur surfaces rapides », a-t-elle affirmé. « Avec de la préparation, je pense que je peux adapter mon jeu à la terre battue. Maintenant, le faire sur un laps de temps aussi court, c’est un challenge. Ce qui est sûr, c’est que les regards ne seront peut-être pas tournés vers moi, je pense à Richard Gasquet ou aux garçons qui jouent bien. »
Amélie Mauresmo, tête de série numéro un, attend beaucoup du tournoi de Rome, qui débutera demain pour elle, mais reconnaît être dans le flou avant Roland-Garros.
Opérée de l’appendicite le 18 mars dernier, la Française, rétrogradée à la quatrième place mondiale, est engagée dans une course contre la montre.
Sa défaite la semaine dernière en huitièmes de finale de...