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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Pourquoi Ségolène n’avait aucune chance… Nous avons tous entendu dire qu’elle avait mené sa campagne comme elle voulait, refusant nombre de conseils que ses aides lui procuraient. On peut appeler ça assurance, et pourquoi pas, si on est sûr de l’emporter ? Mais quand l’enjeu est aussi difficile, d’abord parce qu’on est une femme et qu’on a Sarkozy face à soi, c’est ne pas mettre toutes les chances de son côté. C’est plutôt de l’entêtement et c’est pour le moins léger comme attitude. C’est presque ne pas vouloir gagner… Sans doute est-ce une femme de fer au-dedans, mais tant qu’elle n’a pas convaincu la masse des indécis, ce n’est pas son allure d’étudiante ou ses tenues à la Prisu qui vont les rassurer ! Comment imaginer cette femme, d’apparence si jeune et frêle, peser de tout son poids à la table du G7 ? Je soulève ici un élément que personne n’a (à ma connaissance) mentionné et qui est pourtant si déterminant de nos jours… Je parle de son look ! Elle aura donc refusé les conseils des professionnels de l’image. Une aberration, vraiment. Quant au débat tant attendu, même s’il ne s’est rien passé de renversant, on peut dire qu’il aura rendu service à Sarkozy. D’une part en le rendant plus sympathique, ce qui n’est pas peu dire, tant elle s’y est montrée odieuse. De l’autre, incapable de le sortir de ses gonds, puisqu’il a réussi à garder un calme plus qu’olympien. Elle était indécise face aux questions importantes comme l’Europe et l’Iran, où elle semblait attendre que les concertations suivent leur cours normal. Pour terminer, ce n’est pas en assénant à tout bout de champ « Je le veux… je le peux… je le ferai ! » qu’on prouve qu’on peut effectivement faire quelque chose ! Finalement, on se demande comment diable a-t-elle réussi à séduire les socialistes, alors qu’ils avaient des poids lourds comme DSK, Fabius et même Jospin ? Comme on comprend leur déception. Voilà l’Elysée qui leur échappe pour dix ans et peut-être plus, si Bayrou réussit son projet ! Dans tous les cas, hélas, le Liban perd son meilleur ami, Jacques Chirac. Gaby BUSTROS Le génocide arménien C’était au début du siècle dernier, ce siècle censé incarner une civilisation basée sur les défenses des droits de l’homme. Or tout un peuple innocent (le peuple arménien vivant en Turquie) fut condamné à être déporté ou massacré pour l’unique tort d’appartenir à la race arménienne. Pourtant, à cette époque, les Arméniens vivaient en parfaite harmonie avec le peuple turc, dans le respect mutuel des deux communautés, loin de soupçonner qu’un jour, ce maudit jour du 15 avril 1915, allait marquer le début de leur long calvaire ? C’est ainsi que plus d’un million et demi d’Arméniens furent forcés de se séparer (dans des circonstances dramatiques) de leurs terres et de leurs biens par la Turquie. Chaque grain de sable du désert de Deir el-Zor peut, jusqu’à nos jours, témoigner des tortures et des sévices subis par des milliers d’Arméniens sur le chemin de l’exode. Entre la Turquie actuelle, se voulant évoluée, et notre petit pays, l’Arménie, prête à leur pardonner, nous, les Arméniens de notre génération, ne pouvons oublier les souffrances de nos parents, rescapés de ce génocide. Nous demandons à la Turquie de reconnaître les erreurs commises par leurs aïeux à l’encontre de notre peuple. Hilda DADOURIAN


Pourquoi Ségolène n’avait aucune chance…


Nous avons tous entendu dire qu’elle avait mené sa campagne comme elle voulait, refusant nombre de conseils que ses aides lui procuraient. On peut appeler ça assurance, et pourquoi pas, si on est sûr de l’emporter ? Mais quand l’enjeu est aussi difficile, d’abord parce qu’on est une femme et qu’on a Sarkozy face à...