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Actualités

À Saïda, les déchets refoulés à deux reprises sous la pression et les contacts

Parmi les régions touchées par le problème des déchets itinérants, on retrouve Saïda (la ville et le caza). Le président de la municipalité de la ville et président de la Fédération des municipalités du caza, Abdel Rahman Bizri, confirme que « des déchets ont été introduits dans cette région durant les semaines dernières, et nous nous sommes assurés qu’ils proviennent du Normandy ». Il affirme cependant que sous la pression populaire, ces résidus, qui ont été repérés dès le second jour, et après les contacts avec l’entrepreneur et la société, ont été retransportés hors de la ville très rapidement. Mais, poursuit-il, quelques jours plus tard, « ils ont refait surface dans d’autres villages du caza, dont Qrayé, où un problème a surgi, et nous avons réussi à les sortir de là une nouvelle fois ». Il déclare n’avoir pas idée de leur nouvelle destination, mais Salam Saad, président de la municipalité de Barja, estime qu’ils se retrouveront tous à Sibline. « Il est déplorable que les dépotoirs des différentes régions ne jouissent pas du même statut dans ce pays », poursuit M. Bizri, en référence au dépotoir de Saïda qui a longtemps fait souffrir la ville et dont la réhabilitation difficile vient juste de commencer alors que sa fermeture n’a même pas pu être décrétée. « Quand on réhabilite un dépotoir, il faut traiter le maximum sur place afin d’obtenir des résidus non dangereux et, au moment de les transporter, s’assurer qu’une étude d’impact environnemental est effectuée concernant le nouveau site, que la population locale est d’accord et qu’il n’y a aucun danger, remarque-t-il. Or ce que nous voyons, avec des camions roulant sans bâche et les déchets jetés sans aucune précaution, ne correspond pas du tout à la norme. » M. Bizri s’étonne qu’« un tel va-et-vient de camions n’ait pas attiré l’attention des autorités sur l’autoroute Beyrouth-Saïda, l’un des axes les plus surveillés du pays », parlant de « laxisme ». Sur la composition des résidus, il souligne que « ce qui nous importe, ce n’est pas de savoir qu’ils ne sont pas dangereux seulement, mais que la procédure de leur transport soit légale ». Il conclut : « Cette affaire a été menée à une époque où nous sommes supposés avoir l’esprit occupé par des priorités beaucoup plus importantes. Parce que la santé des gens n’est pas une priorité, voyez-vous… »
Parmi les régions touchées par le problème des déchets itinérants, on retrouve Saïda (la ville et le caza). Le président de la municipalité de la ville et président de la Fédération des municipalités du caza, Abdel Rahman Bizri, confirme que « des déchets ont été introduits dans cette région durant les semaines dernières, et nous nous sommes assurés qu’ils...