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Un programme présidentiel axé sur les « valeurs » et le travail

Remise au cœur de la société de la « valeur travail », avec pour objectif d’atteindre le « plein emploi », en cinq ans, république du « respect » et de la « discipline » : le nouveau président Sarkozy a construit patiemment un programme assez libéral et à droite de façon assumée. Parmi les mesures emblématiques, une réforme rapide des régimes spéciaux de retraite et l’instauration, dès l’été, d’un service minimum dans les transports en commun en cas de grève. Deux dossiers sur lesquels il est attendu de pied ferme par les syndicats. Il entend ne pas remplacer un départ en retraite de fonctionnaire sur deux et redéployer les effectifs de la fonction publique. Côté fiscalité, baisse des prélèvements obligatoires et « bouclier fiscal » à 50 % des revenus accompagneront l’exonération de charges et d’impôt des heures supplémentaires. Il veut aussi supprimer les droits de succession, sauf pour les plus riches, et envisage d’expérimenter une TVA-sociale pour financer une part de la protection sociale. Sur l’éducation, le nouveau président veut une école « du travail, de l’autorité et du respect », et fait de l’enseignement supérieur une « priorité absolue », en renforçant l’autonomie des établissements et les investissements. Chantre d’une « immigration choisie », Nicolas Sarkozy a annoncé un durcissement des conditions du regroupement familial et veut créer un ministère « de l’Immigration et de l’Identité nationale ». Pour améliorer l’intégration, il n’exclut pas la discrimination positive. Sur le plan de l’environnement, M. Sarkozy veut la création d’un ministère du Développement durable et la taxation des pollutions. Il espère également la ratification par voie parlementaire d’un « traité simplifié » sur la réforme des institutions européennes. Le nouveau président ne cache pas d’ailleurs son opposition à l’entrée de la Turquie dans l’UE. Le coût du programme de M. Sarkozy a été évalué en février, à titre provisoire, à 40 milliards d’euros nets par l’Institut de l’entreprise, qui regroupe des experts de différentes tendances.
Remise au cœur de la société de la « valeur travail », avec pour objectif d’atteindre le « plein emploi », en cinq ans, république du « respect » et de la « discipline » : le nouveau président Sarkozy a construit patiemment un programme assez libéral et à droite de façon assumée.
Parmi les mesures emblématiques, une réforme rapide des régimes spéciaux...