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DISTINCTION Pour avoir fidèlement accompagné toutes ses activités L’OSNL honore May Menassa et Edgar Davidian

Un concert dédié à deux journalistes libanais, May Menassa et Edgar Davidian, par l’Orchestre symphonique national libanais placé sous la houlette de Walid Gholmieh. Une première dans les annales de l’histoire de la musique libanaise qui honore deux critiques qui ont accompagné toutes les activités du Conservatoire national supérieur de musique ainsi que les innombrables concerts donnés par cet orchestre depuis février 2000. La qualité de l’écriture ainsi que la fidélité pour la couverture médiatique, en langue française pour Edgar Davidian à L’Orient-Le Jour et en langue arabe pour May Menassa au an-Nahar, ont fait l’objet d’une distinction honorifique offerte par le maestro Gholmieh et chaleureusement applaudie par le public. Pour les amoureux de la musique, en plus des insignes en or, gage de mérite et de reconnaissance, encore de la musique, de la très belle musique… Au menu de la soirée, deux œuvres aux couleurs différentes, de deux éminents compositeurs d’origines différentes mais appartenant presque à la même période : Wieniawski et Beethoven. Ouverture avec le Concerto pour violon n°1 de Wieniawski avec ses trois mouvements tout en lyrisme à la fois rêveur et impétueux. Aux commandes de l’archet Cezar Iesanu, dans une prestation éblouissante malgré les redoutables périls techniques d’une œuvre tout en panache, virtuosité et bravoure. À la fois ange et démon, à la fois rire et sanglot, à la fois passion et élévation, le violon a ici une résonance prodigieusement ensorcelante. En seconde partie, La Fantaisie chorale du maître de Bonn. Avec Walid Moussalem jouant à découvert au clavier de grands accords pour les premières mesures, vite rejoint par un orchestre aux accents véhéments pour des cadences variées. Grandiose est ce moment où les chœurs du Conservatoire et de l’Université Notre-Dame (dirigés par Khalil Rahmé) fusionnent avec les cordes des violons et du clavier en prise avec les tourmentes du romantisme. Majestueuse dans son lyrisme au souffle puissant, cette narration aux teintes mystiques n’est pas sans rappeler certains moments forts de la Neuvième symphonie. Notamment cette conclusion en apothéose où le chant humain, le déchaînement de l’orchestre et les grands arpèges du piano s’unissent en un monumental et lumineux finale.
Un concert dédié à deux journalistes libanais, May Menassa et Edgar Davidian, par l’Orchestre symphonique national libanais placé sous la houlette de Walid Gholmieh. Une première dans les annales de l’histoire de la musique libanaise qui honore deux critiques qui ont accompagné toutes les activités du Conservatoire national supérieur de musique ainsi que les innombrables...