Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

ÉVÉNEMENT Rana et Dima Raouda invitées de la 16e édition d’Europ’Art de Genève GENÈVE, de notre correspondant Zahi HADDAD

Le 21e Salon international du livre et de la presse de Genève vient de fermer ses portes. Avec lui, la 16e édition d’Europ’Art qui a réuni plusieurs centaines d’artistes venus d’une vingtaine de pays. Parmi eux, l’artiste-peintre Rana Raouda, qui a présenté un stand lumineux, visité par sa sœur, Dima Raouda, à l’origine d’un ambitieux projet média qu’elle a présenté à Genève, et par le cinéaste Élie Khalifé de passage dans la cité lémanique. Quand le hasard fait les choses, il les fait bien, dit-on. Et, dans les couloirs de la 16e Foire Europ’Art, petite sœur du Salon international du livre et de la presse de Genève, où se sont donné rendez-vous quelque quatre cents artistes du monde entier, ce hasard mène rapidement aux grandes lucarnes de couleurs de Rana Raouda, à l’instar de sa fenêtre sur un champ de coquelicots. Fraîchement débarquée en France, il y a dix mois de cela, l’artiste a planté son chevalet sur les rives du lac d’Annecy. Là, elle peint son âme. Son chemin vers la lumière. À l’image de son Inner Light, dans lequel l’orange mange petit à petit le brun. Et de commenter sereine : « Quand nous commençons à vouloir le bien, cette lumière nous grignote peu à peu pour que nous devenions des êtres de lumière. » Mais Rana Raouda, c’est aussi le Liban et cette volonté d’être reconnue comme artiste libanaise. « Je sens que mon travail est optimiste, explique-t-elle. C’est un peu comme un défi par rapport à ce qui se passe en ce moment. » Pour elle, pas besoin de réaliser quelque chose d’extraordinaire, car « chacun est un bon ambassadeur déjà en donnant le meilleur de lui-même ». Et Europ’Art, l’artiste y est venue en voisine, dès qu’elle en a entendu parler, histoire de toucher de ses pinceaux le marché artistique genevois. Après Rome, Dubaï, Annecy et Beyrouth, où elle expose déjà de façon permanente. Quand le hasard agit, il amène, devant les toiles de Rana Raouda, Élie Khalifé qui a « adoré les œuvres exposées ». De passage en Suisse, le réalisateur est actuellement en pleine postproduction de son dernier long-métrage, Ya Noosak, qui devrait sortir en salles à l’automne. Coproduction libano-genevoise, le film, qui est financièrement soutenu par des Libanais et par la ville de Genève, est une « chronique qui parle des relations hommes-femmes à travers les aventures rocambolesques et amoureuses d’un Suisse au Liban », annonce, enjoué, le cinéaste. Et comme le hasard est décidément très habile, il a fait que Dima Raouda Casutt soit invitée, de son côté, par le Salon du livre et de la presse pour y présenter son magazine Academix. Installée à Dubaï, la jeune sœur de Rana a pensé son mensuel en fonction des étudiants du monde arabe qui souhaitent poursuivre une formation supérieure. « Ce qui préoccupe le plus les jeunes, c’est leur avenir », déclare celle qui a passé quinze années dans la communication et qui se languissait de passer à la production pour « faire quelque chose de différent et d’utile ». Et, en cela, « Academix est unique en ce qu’il présente chaque mois un métier différent » qui est d’abord mis en perspective pour une bonne compréhension de ce qu’il implique. Situé dans la partie presse du Salon du livre et de la presse, l’espace d’exposition d’Academix rappelle ses deux années d’existence riches en options de carrières : styliste, dentiste, informaticien, pharmacien, banquier, vétérinaire ou encore biologiste marin, toutes les professions sont passées au crible par une rédaction dirigée par Nada Tabbakh… qui n’est autre que la quatrième des six sœurs Raouda. Si le hasard fait bien les choses, il est certain que l’originalité et la richesse des trois personnalités qu’il a réunies à Genève sont, quoi qu’il arrive, incontournables. Pour en savoir plus sur le Net : • www.ranaraouda.com • www.academixme.com
Le 21e Salon international du livre et de la presse de Genève vient de fermer ses portes. Avec lui, la 16e édition d’Europ’Art qui a réuni plusieurs centaines d’artistes venus d’une vingtaine de pays. Parmi eux, l’artiste-peintre Rana Raouda, qui a présenté un stand lumineux, visité par sa sœur, Dima Raouda, à l’origine d’un ambitieux projet média qu’elle a...