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Mois de mai Le bonheur de Marie Père Simon BTEICHE

Méditons ce bonheur que Marie a connu durant sa vie sur terre. Le vrai bonheur ne vient que de Dieu, c’est la paix du cœur. C’est d’aimer et d’être aimé. On ne peut être aimé pleinement que par Dieu. Dans le cœur de Marie, le plus grand des bonheurs, c’est en premier ce grand amour qu’elle a pour son Dieu dont elle se sent aimée. Dès sa naissance, l’Esprit-Saint habitait son âme, et tout son être était tourné vers le Père. La Vierge Marie a connu cette grande joie de s’être donnée tout entière à Dieu. Le jour où l’ange Gabriel entre chez elle et la salue, elle est bouleversée. Mais quand l’ange la rassure, son bonheur est de répondre : « Je suis la servante du Seigneur » (Luc 1/38). Remplie d’amour par ce grand mystère et en pensant à la joie d’Élisabeth, elle part en hâte trouver sa parente. Tout au long du chemin, son âme loue le Seigneur. Son bonheur est de méditer et de conserver toutes ces choses dans son cœur. La rencontre d’Élisabeth et de Marie est extraordinaire et merveilleuse. Toutes les deux, remplies de l’Esprit-Saint, louent et chantent Dieu. Après la salutation d’Élisabeth, Marie rend grâce à Dieu le Père Tout-Puissant par le chant du Magnificat. Son âme exalte le Seigneur et son esprit exulte en Dieu son Sauveur. Durant ce cantique, ses yeux qui reflètent la beauté de Dieu se tournent vers le Seigneur. Son visage est alors un chant magnifique de joie et de bonheur qui monte vers le ciel. À ce moment-là, Marie et Élisabeth goûtent ce bonheur du ciel. Bonheur inexprimable ! Bonheur inexprimable aussi, quand Marie met au monde son fils Jésus et qu’elle tient dans ses bras cet enfant qui est Dieu. Elle s’unit à la joie débordante des bergers et des mages en leur offrant et en leur montrant son Enfant-Dieu. Aux noces de Cana, quel bonheur est celui de Marie de voir, à sa demande, s’accomplir le premier miracle de Jésus. Si Marie a connu sur terre un grand bonheur, elle a connu aussi l’angoisse et la souffrance. Angoisse de la fuite en Égypte, de la perte de Jésus à Jérusalem... Durant la passion et la mort de Jésus sur la croix, elle est en union de cœur et d’âme avec son fils. Ce glaive de bonheur annoncé par le vieillard Siméon transperce son âme. Elle collabore au salut du monde. Cette belle et grandiose souffrance offerte s’est transformée en bonheur trois jours après la mort de son fils, car elle a été la seule sur terre à attendre, sans douter, cette résurrection. Maintenant, le bonheur de Marie au ciel est d’attirer les âmes à Jésus. Elle donne la paix et la joie à tous ceux qui les lui demandent, surtout en ce mois de mai, le mois le plus beau de l’année. Article paru le Vendredi 4 Mai 2007
Méditons ce bonheur que Marie a connu durant sa vie sur terre. Le vrai bonheur ne vient que de Dieu, c’est la paix du cœur. C’est d’aimer et d’être aimé.
On ne peut être aimé pleinement que par Dieu. Dans le cœur de Marie, le plus grand des bonheurs, c’est en premier ce grand amour qu’elle a pour son Dieu dont elle se sent aimée.
Dès sa naissance, l’Esprit-Saint habitait...