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Actualités - CHRONOLOGIE

THÉÂTRE - Un vaudeville signé Ray Cooney, mis en scène par Nadine Mokdessi « Impair et père », une bonne dose de rire aux éclats !

Pour sa quinzième mise en scène, Nadine Mokdessi revient à ses premières amours, le pur vaudeville. Au grand bonheur d’un public qui, plus que jamais, a besoin d’une bonne dose de rires... aux éclats. Un public qui s’en donne à cœur joie avec « Impair et père » de Ray Cooney – l’équivalent anglais et contemporain d’un Georges Feydeau, très prisé actuellement des scènes parisiennes et...beyrouthines – que Mokdessi et sa troupe de comédiens présentent, dans son adaptation française signée Jean-Christophe Barc et Stewart Vaughan, sur la scène du théâtre Caracalla (centre Ivoire, Sin el-Fil)*. La scène se passe à la veille de Noël dans un hôpital parisien. Les préparatifs de célébration de fin d’année battent leur plein. Les membres du service de pédiatrie préparent un spectacle avec distribution de cadeaux destinés aux petits malades. Le professeur Jouffroy (excellent Joe Abi Aad), chef de service, est, quant à lui, plongé dans l’élaboration d’un discours primordial pour sa carrière. Ayant pris du retard, il est houspillé par la despotique directrice de l’établissement (Josiane Riachi), excédé par les irruptions de ses collègues et celles de son épouse (Elsa el-Hage) et donc déjà assez stressé lorsque déboule une ancienne infirmière, Mlle Paillard (interprétée avec beaucoup de finesse par Ghada Abdel Sater), avec qui il avait commis un impair de jeunesse. Le fruit de cet impair, lui apprend-elle, se nomme Johnny (un tout premier rôle pour Charbel Kamel), a dix-huit ans, est ce que l’on nomme un « ado à problèmes », et recherche furieusement son père dans les couloirs de l’hôpital. Talonné de près par un flic (Henry Bacha), qui veut le coffrer pour conduite en état d’ivresse ! Pour esquiver le problème, ou du moins le repousser à après son discours, le professeur Jouffroy va s’enferrer dans une série de mensonges et de situations rocambolesques, entraînant avec lui son meilleur ami, le docteur Hubert Joly (l’hilarant Alain Hochar, qui mérite amplement son franc succès), Mme Trésor, l’infirmière en chef (Léa Abi Nader, au jeu subtil), et quasiment toute l’équipe de son service ! Fuites en avant, claquements de portes, mensonges en spirales et enchaînements de quiproquos : tous les ingrédients de la comédie vaudevillesque sont réunis pour offrir aux spectateurs près de deux heures de rires ininterrompus. Une pièce qui n’aurait cependant pas eu le succès escompté sans la maîtrise consommée de l’art de la mise en scène dont fait preuve Nadine Mokdessi et le jeu franchement irréprochable – et très physique – de sa brochette de comédiens, à qui le qualificatif d’amateurs ne correspond plus ! C’est assurément l’une des meilleures pièces présentées à ce jour par l’atelier de théâtre de Mokdessi. Ou du moins la plus unanimement appréciée. Du coup, à défaut d’autres critiques, certains se plaindront peut-être d’être éreintés à force de rire ! Un conseil : affûtez vos zygomatiques. Zéna ZALZAL * Jusqu’au 12 mai, les jeudis, vendredis et samedis, à 20h30, au théâtre Caracalla, centre Ivoire, Sin el-Fil. Billets en vente au Virgin, Achrafieh. Tél. : 01/217810. Un million dix-sept mille trois cent dix dollars ! Grâce à leur talent mis bénévolement au service d’œuvres caritatives et humanitaires depuis 1993, Nadine Mokdessi et sa troupe de comédiens ont contribué à aider lesdites associations à hauteur de 1 017 310 dollars ! Les recettes de ce quinzième spectacle seront, comme toujours, entièrement reversées au profit d’arcenciel, d’Irap ainsi que de la Lebanese Down Syndrome Association. Fiche technique Aux côtés des comédiens précédemment cités, il faut également signaler les prestations d’Albert Thoumy (dans le rôle sympathique et farfelu du Dr Luc Mallet) et de Déborah Pharès, qui, outre deux petits rôles, a également signé la conception graphique des affiches de la pièce. Le décor, quant à lui, a été conçu par l’architecte Zaher Abdel Sater. L’éclairage élaboré par Hagop deer Ghougassian. La réalisation audiovisuelle par Fouad Khoury. Les costumes par Souad Challita, dont c’est la onzième collaboration avec l’équipe de l’atelier.

Pour sa quinzième mise en scène, Nadine Mokdessi revient à ses premières amours, le pur vaudeville. Au grand bonheur d’un public qui, plus que jamais, a besoin d’une bonne dose de rires... aux éclats.
Un public qui s’en donne à cœur joie avec « Impair et père » de Ray Cooney – l’équivalent anglais et contemporain d’un Georges Feydeau, très prisé actuellement des...