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L’État hébreu dément L’Égypte affirme avoir démantelé un réseau d’espionnage en faveur d’Israël

Les autorités égyptiennes ont affirmé hier avoir démantelé un nouveau réseau d’espionnage au profit d’Israël, incluant un ingénieur égyptien travaillant pour la Commission de l’énergie atomique, un Irlandais et un Japonais, a-t-on appris de source judiciaire. Le procureur général Abdel Méguid Mahmoud a annoncé à la presse l’arrestation de l’Égyptien, affirmant que les deux autres suspects étaient en fuite. Mohammad Sayyed Saber, 35 ans, est accusé d’avoir fourni des informations au Mossad, le service secret israélien, sur « les différentes activités » de la commission. Il serait passé aux aveux, selon le procureur. L’Égyptien aurait fourni des informations confidentielles au Mossad de février 2006 à février 2007, en échange de 17 000 dollars. L’Égypte a annoncé en septembre dernier la reprise de son programme nucléaire civil après un gel de 20 ans, affirmant envisager la construction d’ici à 2020 d’au moins une centrale nucléaire. Le premier programme nucléaire égyptien remonte au début des années 50, avec la création du centre de recherche d’Inchass, au nord du Caire, de 2 MW, avec pour combustible de l’uranium enrichi. Il a été remplacé à Inchass par un premier réacteur nucléaire de 22 MW, en opération depuis 1997, qui est destiné à la recherche et ne produit pas d’électricité. Il a été construit par l’organisme argentin Invap. C’est en revenant de Hong Kong le 18 février que le suspect égyptien a été interpellé à l’aéroport du Caire, a affirmé le procureur, qui a identifié l’Irlandais comme s’appelant Brian Peter et le Japonais Shiro Aizo. Et c’est à Hong Kong, en 2005, que l’Irlandais et le Japonais auraient indiqué à l’ingénieur égyptien qu’ils souhaitaient qu’il leur fournisse des informations sur la Commission de l’énergie nucléaire. L’Égyptien ainsi que ses deux complices présumés doivent être jugés par cette juridiction spéciale. Contactées par l’AFP, les ambassades d’Irlande et du Japon au Caire ne pouvaient « pour l’instant » confirmer l’information. Israël a, pour sa part, démenti l’existence d’un réseau d’espionnage à son profit en Égypte. « Bien trop souvent, des informations de ce genre font surface dans la capitale égyptienne, informations qui s’avèrent toujours sans fondement », a déclaré Mark Regev, porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien. Un autre réseau d’espionnage au profit d’Israël est d’ailleurs en cours de jugement devant la Haute Cour de sécurité, avec un Égyptien, qui nie cette charge, présent, les autres accusés étant jugés par contumace.

Les autorités égyptiennes ont affirmé hier avoir démantelé un nouveau réseau d’espionnage au profit d’Israël, incluant un ingénieur égyptien travaillant pour la Commission de l’énergie atomique, un Irlandais et un Japonais, a-t-on appris de source judiciaire. Le procureur général Abdel Méguid Mahmoud a annoncé à la presse l’arrestation de l’Égyptien,...