Le numéro deux du cabinet israélien, Shimon Peres, a dénoncé hier les propos d’un ministre syrien qui a mis en garde l’État hébreu contre un rejet de l’initiative de paix arabe. « Le langage des ultimatums n’est plus d’actualité (...) Il est temps que la Syrie songe sérieusement à la paix », a affirmé M. Peres cité par la radio publique israélienne.
Il a ainsi répondu au ministre syrien de l’Information, Mohsen Bilal, qui a déclaré lundi : « La Syrie veut parvenir à une paix juste et globale. Si Israël rejette l’initiative de paix arabe et le principe de la terre en échange de la paix, la seule alternative pour récupérer le Golan sera la résistance. » « La résistance est un droit des peuples qui vivent sous occupation, que ce soit au Liban, en Palestine et en Irak (...). Tous les territoires arabes occupés doivent être libérés », a insisté M. Bilal.
Également cité par la radio, le ministre israélien de l’Habitat, Méir Sheetrit, a de son côté mis en garde la Syrie en déclarant que « si un conflit éclate, le résultat est connu d’avance ».
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