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Avec le retour des beaux jours, gare aux morsures de tiques

Après un hiver doux, 2007 risque d’être une année à tiques, avertissent des experts, qui préconisent aux randonneurs et aux professionnels de la forêt de redoubler de vigilance face à ces parasites porteurs de redoutables virus. «L’hiver doux a été favorable aux rongeurs qui constituent un grand réservoir à tiques: 2007 sera une bonne année pour les tiques», prédit Peter Kimmig, expert au ministère régional de la Santé du Bade-Wurtemberg, en Allemagne. «Le problème risque de prendre de l’ampleur avec le réchauffement climatique», redoute-t-il. Les morsures de tiques peuvent transmettre à l’homme la maladie de Lynne et la méningo-encéphalite à tiques (MET). La première commence souvent par des rougeurs cutanées indolores et peut provoquer à terme de lourdes complications neurologiques. La seconde, qui ressemble d’abord à une grippe, se caractérise par une phase aiguë, pouvant aller dans de rares cas jusqu’au coma, et peut provoquer à terme des séquelles modérées comme des troubles de la concentration. La MET est moins fréquemment recensée. Et contrairement à la maladie de Lyme, que l’on peut traiter lorsqu’elle est décelée à temps par un traitement d’antibiotiques à haute dose, il existe un vaccin contre la MET, mais pas de traitement curatif. Il est recommandé aux populations exposées au risque, dans le sud de l’Allemagne, en Suisse ou en Autriche, à titre d’exemple. De simples précautions peuvent cependant s’avérer très utiles : il faut notamment «éviter les herbes hautes et les broussailles, marcher au milieu des sentiers et porter en forêt des vêtements longs et foncés, fermer les bas des pantalons par des guêtres ou des rubans adhésifs». Un examen minutieux de la peau et des vêtements au retour d’une randonnée peut également permettre de déceler les intrus avant que leur morsure ne transmette l’infection. Enfin, pour enlever le parasite, mieux vaut demander l’aide d’un spécialiste ou se munir d’une pincette spécialement adaptée à cet effet. Réaction aux piqûres Le Dr Carla Irani, médecin interne, allergologue, immunologue et spécialiste en maladie asthmatique, explique qu’au Liban, les différentes lésions cutanées peuvent être traitées chez soi, d’autant que les insectes rencontrés ne sont pas aussi dangereux que ceux de certains pays tropicaux. Il s’agit donc de rincer l’endroit de la piqûre à l’eau pour que la réaction disparaisse spontanément dans les jours qui suivent. Il est également possible d’appliquer des corticoïdes locaux. Chez les personnes allergiques toutefois, la réaction pourrait augmenter, provoquant un œdème accompagné d’une douleur intense, d’un changement de la couleur de la peau et parfois même d’une fièvre. «Il est indispensable de consulter un médecin», insiste-t-elle.
Après un hiver doux, 2007 risque d’être une année à tiques, avertissent des experts, qui préconisent aux randonneurs et aux professionnels de la forêt de redoubler de vigilance face à ces parasites porteurs de redoutables virus.
«L’hiver doux a été favorable aux rongeurs qui constituent un grand réservoir à tiques: 2007 sera une bonne année pour les tiques», prédit...