Actualités
Le chef de l’armée turque veut intervenir dans le Kurdistan irakien
le 13 avril 2007 à 00h00
Le chef d’état-major de l’armée turque, qui exerce une forte influence dans ce pays, a estimé hier qu’il fallait mener une opération militaire dans le nord de l’Irak pour débusquer les rebelles du PKK turc qui s’y trouvent. Lors d’une conférence de presse, le général Yasar Buyukanit a souligné que l’armée n’avait pas demandé au Parlement d’autoriser une telle opération. Le Parlement turc doit en effet donner son feu vert à toute intervention en dehors du pays. La Turquie a plusieurs fois exhorté le gouvernement irakien et les forces d’occupation américaines en Irak à agir contre les quelque 4 000 rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui se servent du nord de l’Irak, majoritairement kurde, comme d’une base pour perpétrer des attentats en Turquie. Les États-Unis ont réagi fraîchement aux propos du chef d’état-major de l’armée turque. « Dans l’idéal, il ne faudrait pas recourir à des opérations transfrontalières. C’est une très mauvaise option, a déclaré le porte-parole du département d’État, Sean McCormack. C’est vraiment une option que tout le monde devrait s’employer à éviter. »
Les déclarations de Buyukanit ont également été mal accueillies par les Kurdes irakiens. « Nous n’imaginons pas que les forces turques puissent intervenir. Et nous considérons cela comme une pression exercée sur la province du Kurdistan », a déclaré Jabar Yawer, porte-parole des combattants kurdes peshmergas dans le nord de l’Irak.
Le chef d’état-major de l’armée turque, qui exerce une forte influence dans ce pays, a estimé hier qu’il fallait mener une opération militaire dans le nord de l’Irak pour débusquer les rebelles du PKK turc qui s’y trouvent. Lors d’une conférence de presse, le général Yasar Buyukanit a souligné que l’armée n’avait pas demandé au Parlement d’autoriser une...
Les plus commentés
Le faux pas de Samir Geagea… et de l’opposition ?
L'UE annonce un financement pour le Liban d'un milliard d'euros, jusqu'en 2027
« Lorsqu’il s’agit de critiquer Israël, l’université ne veut rien entendre »