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Actualités

Satisfaction quasi unanime des directeurs d’école

Des directeurs d’écoles rencontrés dans ces villages rendent hommage à l’action initiée par le projet, qui vient alléger le fardeau de la responsabilité en des circonstances difficiles, qu’elles soient issues de la guerre ou du peu de ressources assurées par l’État de manière générale. Sur l’impact de la guerre sur les enfants, tous décèlent sans exception « une grande fatigue, moins d’engagement aux études et une plus nette tendance à l’hyperactivité et à la dissipation ». Cette même lassitude, selon eux, se ressent même au niveau du corps professoral, débordé par ses propres expériences de la guerre et par la difficulté croissante de retenir l’attention des élèves. Mohammad Alla’, directeur de l’école publique de Yohmor, estime que « les activités récréatives mises en place par l’équipe du projet, ainsi que les efforts des parents et des volontaires, ont permis de diminuer le stress dont souffraient les enfants après la guerre ». Le dynamique directeur de l’école de Kfarraman, Ali Farhat, souligne l’importance du matériel qui a été fourni à l’établissement : des meubles de bibliothèques, des équipements de sport... Une assistance bienvenue surtout avec les difficultés économiques auxquelles fait face l’école, en raison des scolarités non payées et de l’absence d’une aide significative de l’État, selon lui. Pour sa part, Naji Akhdar, directeur de l’école publique de Jibchit, souligne l’importance des activités récréatives « qui dissipent les tensions puisqu’elles éloignent l’esprit des souvenirs de guerre », déplorant qu’elles ne soient pas davantage assurées au sein des familles. L’école a eu maille à partir depuis l’été avec plusieurs élèves, l’un ayant lancé une bombe lacrymogène en classe, un autre ayant détérioré les toilettes... Le directeur a également stigmatisé l’attitude de certains parents « qui voient le mal partout, interdisant tout sans distinction et empêchant les enfants de respirer ». Il a enfin souhaité qu’à l’instar d’autres localités, la municipalité s’engage dans le développement de l’école publique.
Des directeurs d’écoles rencontrés dans ces villages rendent hommage à l’action initiée par le projet, qui vient alléger le fardeau de la responsabilité en des circonstances difficiles, qu’elles soient issues de la guerre ou du peu de ressources assurées par l’État de manière générale. Sur l’impact de la guerre sur les enfants, tous décèlent sans exception « une grande...