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Abou Amr a rencontré Douste-Blazy Paris reste opposé à des contacts avec les ministres du Hamas

La France reste opposée à des contacts avec les ministres du gouvernement palestinien issus du Hamas et cette position a été rappelée lundi à Paris à son chef de la diplomatie, Ziad Abou Amr, lors de son entretien avec son homologue français, Philippe Douste-Blazy, a indiqué hier le ministère français des Affaires étrangères. Le Hamas « en tant qu’organisation refuse expressément de reconnaître Israël » et est toujours considéré par l’Union européenne comme une organisation terroriste, a souligné le porte-parole adjoint du ministère, Denis Simonneau. Le ministre palestinien s’était pour sa part élevé devant la presse contre le fait que l’Europe et la communauté internationale ne veulent pas établir des contacts avec le gouvernement d’union nationale palestinien dans son ensemble, écartant les ministres du Hamas. Ziad Abou Amr est lui-même un indépendant. M. Simonneau a d’autre part assuré qu’il n’y avait « pas de nouvelles conditionnalités » à la reprise de l’aide directe au gouvernement palestinien. Toutefois, a-t-il ajouté, « d’autres gestes significatifs seraient les bienvenus » de la part du nouveau gouvernement palestinien pour « créer les conditions d’un nouveau partenariat ». Parmi ces « gestes », le porte-parole a cité la libération du soldat israélien Gilad Shalit, détenu depuis juin dernier par des groupes palestiniens, et la fin des tirs de roquettes contre Israël. Interrogé, M. Simonneau a confirmé que le ministre palestinien avait évoqué lundi avec M. Douste-Blazy la question du tramway de Jérusalem, un projet controversé auquel travaillent des entreprises françaises. Le ministère français des Affaires étrangères a fait part aux « dirigeants des entreprises concernées des préoccupations des autorités palestiniennes au sujet d’une partie de ce projet », a indiqué le porte-parole. « La participation française à la construction du tramway de Jérusalem est le fait d’entreprises privées qui agissent en leur nom propre. Cette participation ne saurait être imputée à l’État français », a poursuivi M. Simonneau. « Nous maintenons une position de principe constante sur le statut final de la ville de Jérusalem qui devra être négocié entre les parties. Ce projet ne reflète d’aucune manière une évolution de notre position », a conclu le porte-parole. Entre-temps, en Cisjordanie, un chef local d’un groupe armé palestinien, les Brigades des martyrs d’al-Aqsa, a été grièvement blessé hier par des tirs de l’armée israélienne a Naplouse, a-t-on appris de sources médicales palestiniennes. L’armée israélienne a indiqué que « des Palestiniens ont ouvert le feu sur une force opérant à Naplouse, qui a riposté touchant une personne ».
La France reste opposée à des contacts avec les ministres du gouvernement palestinien issus du Hamas et cette position a été rappelée lundi à Paris à son chef de la diplomatie, Ziad Abou Amr, lors de son entretien avec son homologue français, Philippe Douste-Blazy, a indiqué hier le ministère français des Affaires étrangères. Le Hamas « en tant qu’organisation refuse...