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EXPOSITION - Monotypes et Chine Colle à la maison des arts al-Mada (rue de Lyon) jusqu’au 11 avril Mona Jabbour et ses mondes d’ambivalence

Plus d’une cinquantaine de monotypes et de gravures sont exposés à la maison des arts et de la culture al-Mada jusqu’au 11 avril. Ils sont le travail de Mona Jabbour qui, en une déclinaison de tonalités et d’impressions, présente ses questionnements et ses recherches esthétiques et spirituelles. Outre des cours de nu et de céramique à l’Académie Pietro Vanucci en Italie puis au Pratt Institute à New York, Mona Jabbour, diplômée de l’École d’art de Chelsea et du College of Art à Londres, a également suivi une formation de sculpture dans un atelier en Italie. Aujourd’hui, parallèlement à l’enseignement (dessin, peinture et graphisme à la LAU), elle ne cesse de cultiver son jardin secret en approfondissant et en tentant de maîtriser toutes sortes de techniques artistiques. Ainsi, après s’être longtemps attaquée à la peinture et à la sculpture, voilà qu’elle ose franchir un pas vers un univers inexploré jusque-là. En une série de monotypes et de collages (petits formats), elle grave sa propre écriture, un langage à la fois abstrait et symbolique. «Mon travail date d’avant et d’après la guerre de juillet, dit Mona Jabbour. Il rassemble, par des techniques déjà travaillées auparavant, des œuvres inspirées de mon voyage en Italie et de mon vécu libanais.» Un travail plus spontané, moins apprêté que les toiles et qui traduit la volonté de l’artiste à préserver un certain naturel. «Mes croquis sont plus libres et souvent réalisés sur le coup de l’instinct, souligne-t-elle. Pourquoi pas, car après tout c’est une nouvelle expérience, dans laquelle j’apprends à me critiquer…» Entre imagination et rêve, les œuvres (en Chine Colle) déclinent en une variation de couleurs et de traits sur un même thème. «C’est ma manière obsessionnelle d’aborder un même sujet», dit Jabbour. Des paysages de Florence ou de Toscane qui invitent le regard à aller vers l’infini, des églises tantôt ombres, tantôt réalité, une madone en strates de clair-obscur, plutôt clair qu’obscur; tel est l’enjeu même de ce principe d’épreuve qui, en mêlant le visible à l’invisible, l’imprévu et l’inattendu, intègre ainsi les risques inhérents à cette part d’inconnu et offre à voir des mondes d’ambivalence. Colette KHALAF
Plus d’une cinquantaine de monotypes et de gravures sont exposés à la maison des arts et de la culture al-Mada jusqu’au 11 avril. Ils sont le travail de Mona Jabbour qui, en une déclinaison de tonalités et d’impressions, présente ses questionnements et ses recherches esthétiques et spirituelles.

Outre des cours de nu et de céramique à l’Académie Pietro Vanucci en...