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Maroun el-Rass, territoire sous contrôle de l’État libanais ?

Alors que la correspondante de L’Orient-Le Jour effectuait son travail à Maroun el-Rass, un homme en civil s’approche d’elle, lui demande des précisions sur son identité et sur le travail qu’elle fait. Elle lui répond poliment. Il demande alors à voir sa carte de presse, elle le prie de s’identifier : « Je fais partie de la sécurité (d’un parti) », dit-il. Ce à quoi elle répond « Je ne montre ma carte de presse qu’aux autorités libanaises. » L’homme en civil s’en va. Quelques minutes plus tard, des hommes à moto font leur apparition, sillonnent les rues du village passant à plusieurs reprises à côté de la voiture à bord de laquelle se trouve la correspondante de L’Orient-Le Jour. C’est ensuite une vieille Mercedes, ayant à son bord trois hommes, qui bloque la route à la voiture de la journaliste, qui ne rebrousse pas chemin. Le véhicule lui cède donc le passage au bout d’une dizaine de minutes, fait demi-tour et la file. Après avoir roulé plusieurs centaines de mètres, la journaliste descend du véhicule s’approche de l’homme derrière le volant de la veille Mercedes et qui parle dans un talkie-walkie, et lui demande pourquoi il la suit. Même réponse qu’auparavant : « Je fais partie de la sécurité (d’un parti politique) et je te conseille de quitter le village. » La journaliste de L’Orient-Le Jour a quitté donc Maroun el-Rass, ne comprenant pas pourquoi une ressortissante libanaise peut être chassée d’un territoire libanais.
Alors que la correspondante de L’Orient-Le Jour effectuait son travail à Maroun el-Rass, un homme en civil s’approche d’elle, lui demande des précisions sur son identité et sur le travail qu’elle fait. Elle lui répond poliment.
Il demande alors à voir sa carte de presse, elle le prie de s’identifier : « Je fais partie de la sécurité (d’un parti) », dit-il. Ce à quoi elle...