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Actualités - CHRONOLOGIE

INVESTISSEMENTS - La simplification des procédures administratives, une priorité du gouvernement Azour souhaite que le cri de Khalaf al-Habtoor génère un choc positif

Le ministre des Finances, Jihad Azour, a regretté que l’exécution des projets d’investissements au Liban soit en butte à des difficultés et à des problèmes dont les raisons sont multiples. Il a tenu ses propos en référence au point de presse que le PDG du groupe al-Habtoor, Khalaf al-Habtoor, a tenu mardi dernier. Dans un communiqué publié par le ministère des Finances, le grand argentier a indiqué que « l’amertume et le cri de Khalaf al-Habtoor est notre amertume et notre cri ». «Pourvu que ce qui s’est passé soit une occasion pour nous de réfléchir aux raisons qui ont été à l’origine de sa prise de position », a-t-il dit. Jihad Azour a affirmé avoir mis en garde à plusieurs reprises contre les conséquences de la poursuite des tiraillements politiques qui se traduiraient par un tassement économique et un éloignement des investisseurs du Liban. « Le Liban est en train de rater la tendance de croissance que connaît la région et manquer l’opportunité de tirer profit de l’excédent de liquidités qui existe dans le monde arabe », a-t-il souligné. Jihad Azour a estimé que tout ce qui a été construit au cours des dernières années est en train d’être détruit. « La destruction est facile, mais la construction est difficile. Si la conjoncture persiste, nous aurions besoin de plusieurs années pour gagner de nouveau la confiance des autres dans notre pays », a-t-il relevé, ajoutant qu’« au lieu d’encourager à la création de nouveaux emplois, nous poussons les institutions à remercier leurs employés. Ce qui va se traduire par un grave problème social qui s’ajouterait à nos problèmes sociaux déjà existants ». Le ministre des Finances a réitéré son appel aux responsables « pour prendre conscience et mettre l’économie à l’écart des tiraillements politiques au lieu d’en faire un otage ». « Que le cri de cheikh Khalaf al-Habtoor soit un choc positif pour nous. Un choc qui pousserait nos commandements politiques à prendre conscience de l’ampleur du danger qui guette la patrie au cas où la situation persistait », a-t-il indiqué. Lacunes M. Azour a reconnu qu’il y a des lacunes dans la procédure administrative, affirmant que la simplification des procédures administratives figure dans les priorités de la réforme entamée par le gouvernement. Le ministre des Finances a dit être persuadé qu’il y a eu « un malentendu » au sujet des propos de Khalaf al-Habtoor concernant le panier d’incitations fiscales promis par les autorités libanaises. Il a indiqué que le groupe al-Habtoor bénéficie de toutes les incitations fiscales stipulées par la loi telles l’exemption total de l’impôt sur le revenu et la distribution des dividendes, ainsi que la réduction des taxes sur les permis de travail et les taxes sur les permis de construction, des exemptions qui ont été évaluées par IDAL à plus de 10 millions de dollars au cours de dix années de fonctionnement des projets. La seule exception qui a été faite est le prix du timbre qui n’est pas mentionné par la législation. Le ministre des Finances a enfin appelé les hommes d’affaires émiratis et les autres investisseurs « à résister avec le Liban ». « Cette option n’est pas facile selon la logique des hommes d’affaires. Mais je suis convaincu que les investisseurs arabes ont confiance dans l’avenir du Liban et sont persuadés que cette phase que traverse le Liban est provisoire et va se terminer », a-t-il souligné. « On ne veut pas que les investisseurs déplacent leurs placements vers l’étranger. Nous souhaitons dynamiser l’économie », a-t-il conclu.
Le ministre des Finances, Jihad Azour, a regretté que l’exécution des projets d’investissements au Liban soit en butte à des difficultés et à des problèmes dont les raisons sont multiples. Il a tenu ses propos en référence au point de presse que le PDG du groupe al-Habtoor, Khalaf al-Habtoor, a tenu mardi dernier.
Dans un communiqué publié par le ministère des Finances,...