Walid Joumblatt, Marwan Hamadé, Sami Haddad et Ghattas Khoury à Washington Une semaine d’intenses discussions libano-américaines en perspective WASHINGTON - d’Irène MOSALLI

Comme il l’avait déclaré il y a quelques jours, M. Walid Joumblatt a amorcé sa campagne « aux quatre coins de la planète pour défendre l’indépendance du Liban ». Première étape, Washington, où il est arrivé hier soir, en compagnie du ministre des Télécommunications, M. Marwan Hamadé, et de l’ancien député Ghattas Khoury. Le chef du PSP et MM. Hamadé et Khoury auront une série d’entretiens avec les hauts responsables américains. Lundi, il commencera par rencontrer Stephen Hadley, qui préside le Conseil national pour la sécurité. Dans l’après-midi, il donnera une conférence devant un prestigieux Think Tank, le American Entreprise Institut, conférence au cours de laquelle il exposera les faits de « la lutte pour le Liban ». Mardi, il se réunira avec le secrétaire à la Défense, Robert Gates, et mercredi avec la secrétaire d’État, Condoleezza Rice. Également à son programme, des pourparlers avec des membres du Congrès, aussi bien républicains que démocrates. Le secteur économique libanais sera également présent sur la scène américaine avec l’arrivée, également dimanche soir, dans la capitale fédérale du ministre de l’Économie, M. Sami Haddad. Sa visite a un double but. Il doit d’abord avoir des concertations avec les membres du Congrès à qui il revient d’approuver l’aide de 770 millions de dollars que les États-Unis se sont engagés à octroyer au Liban durant la conférence Paris III qui a eu lieu récemment dans la capitale française. Il s’agit donc de les convaincre de l’importance et de l’urgence des réalisations que doit couvrir cette aide. Ensuite, M. Haddad s’attaquera aux relations commerciales bilatérales entre les deux pays. Dans ce contexte, il se réunira dès lundi avec Tim Adams, sous-secrétaire américain au Trésor, puis avec les hauts responsables de la Banque mondiale, le directeur de USAid, Randall Tobias, l’un des membres du Conseil national pour la sécurité, Mike Doran, et des responsables du département d’État.