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Flash-back: Rocky pas mort

Trente ans exactement séparent déjà le 1er Rocky de ce sixième opus intitulé Rocky Balboa. Trente ans et le «Champ» n’a pas perdu de son punch. Si les générations des eighties et les autres, toutes confondues, aiment ce bonhomme au visage inexpressif, à la voix cassée (comme ses traits) et à l’allure un peu balourde, c’est parce qu’elles savent que derrière ce thorax plein de muscles se cache un grand cœur. Et peu importe si on est cinéphile au point de n’avoir sur ses cahiers de cinéma que du Lynch, des Coen ou du Jean-Luc Godard, cela n’empêche pas du tout d’apprécier Rocky, le battant qui prendra un jour les traits de Rambo. Car si l’étalon italien ne possède pas nécessairement les paramètres du bon comédien, il n’en demeure pas moins un phénomène à part entière qui sera adulé, des années durant, par des millions de fans. De son premier combat contre son adversaire Apollo Creed (1977) et de son cri d’amour lancé à «Adriaaannn!» magnifié par la foule et la musique Final Bell de Bill Conti. De son entraînement en solitaire, course effrénée sur le port de Philadelphie se terminant en apothéose par la montée des marches du Museum of Art (toujours sur la musique mythique de Conti). De ses victoires à ses défaites et de ses faiblesses et failles à sa force, Rocky n’a pas perdu l’Œil du tigre. Il cogne et cogne toujours, et ses coups résonnent en écho en chacun, car il représente la lutte permanente contre l’adversité, contre la vie, ses frustrations et ses médiocrités. Il y a certainement quelque chose en nous de Rocky et c’est pourquoi on l’aime.

Trente ans exactement séparent déjà le 1er Rocky de ce sixième opus intitulé Rocky Balboa. Trente ans et le «Champ» n’a pas perdu de son punch. Si les générations des eighties et les autres, toutes confondues, aiment ce bonhomme au visage inexpressif, à la voix cassée (comme ses traits) et à l’allure un peu balourde, c’est parce qu’elles savent que derrière ce...