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Praline Gay-Para : Contes (à la carte) des neuf continents

À la crypte de l’USJ, la conteuse Praline Gay-Para emmènera son auditoire ce soir, à 19h30, dans un voyage à travers neuf continents. Un one-woman-show d’une heure et quart, pendant lequel l’artiste improvisera sur des itinéraires choisis par le public. «À vos souhaits, à vos désirs, à vos envies, nous mêlerons les histoires et les géographies. Vous faites le programme et moi je dis», lance Gay-Para en guise de présentation. L’auditoire commence par émettre ses souhaits: une aire géographique, un personnage, un lieu, un thème. La conteuse y répond à partir d’un répertoire éclectique venant des quatre coins du monde. Le traditionnel et le contemporain s’enchevêtrent, les continents se mêlent et les histoires jaillissent. Passionnée de répertoire, elle mêle le traditionnel et le contemporain. Le collectage des récits urbains tient une place importante dans sa démarche. Si la création est un axe majeur de son parcours, la transmission y est tout aussi capitale. «Il ne suffit pas de raconter une histoire pour être conteur, estime Praline Gay-Para. Que les récits soient traditionnels, personnels, contemporains, s’ils ne parlent pas de nous aujourd’hui, je reste extérieure.» Pour expliquer l’art du conte, elle cite sur son site Web (www.pralinegaypara.com) quelques éléments immédiats: Le choix de l’histoire, d’abord. «On entend si souvent les mêmes que cela en devient ennuyeux, à moins que celui ou celle qui raconte apporte un point de vue neuf sur le récit.» La langue ensuite: «J’ai besoin d’une langue précise qui puisse générer des images précises. La langue est notre instrument premier. J’ai besoin qu’elle sonne, qu’elle soit travaillée comme une partition musicale avec des silences, un rythme, des variations rythmiques.» Sans oublier le corps, «unique instrument du conteur. De lui dépendent la voix, l’engagement dans ce que l’on raconte, la présence au public et à l’espace. Sans engagement du corps, pas de conteur.» Et, enfin, le propos: «Je ressens un grand vide quand le conteur n’a pas un propos réel sur le monde aujourd’hui. J’aimerais parfois demander à certains, après les avoir écoutés: “De quoi avez-vous parlé? Qu’avez-vous à dire?” J’ai besoin de sentir quelqu’un derrière l’histoire.» Au Monnot, la conteuse est seule sur scène pour un spectacle qui dure 1h15mn. Tout public à partir de 7 ans.

À la crypte de l’USJ, la conteuse Praline Gay-Para emmènera son auditoire ce soir, à 19h30, dans un voyage à travers neuf continents.
Un one-woman-show d’une heure et quart, pendant lequel l’artiste improvisera sur des itinéraires choisis par le public.
«À vos souhaits, à vos désirs, à vos envies, nous mêlerons les histoires et les géographies. Vous faites le...