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La Chine montrée du doigt

Les pays riches du G7 sont restés durs avec la Chine, priée samedi de laisser s’apprécier sa monnaie, mais épargné le yen dont la faiblesse irrite les Européens, ces derniers ayant toutefois obtenu des gages du Japon en vue d’une remontée de la devise nippone. Sur les changes, les États-Unis ont largement imposé leur vue. Le forum a invité dans son communiqué final les pays jouissant « d’importants excédents de leurs comptes courants, particulièrement la Chine », à laisser les taux de change effectifs de leurs monnaies s’ajuster à la hausse. L’ex-empire du Milieu est donc de nouveau montré du doigt, comme en septembre. Washington est bien plus préoccupé par la faiblesse du yuan, résultat d’une volonté politique de Pékin qui creuse le déficit commercial américain, que par celle du yen. Globalement, le cercle, qui rassemble les ministres des Finances et gouverneurs des Banques centrales des pays les plus riches (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada), a toutefois réaffirmé son optimisme pour la conjoncture mondiale avec une croissance qui tourne autour de 5 % depuis déjà cinq ans.
Les pays riches du G7 sont restés durs avec la Chine, priée samedi de laisser s’apprécier sa monnaie, mais épargné le yen dont la faiblesse irrite les Européens, ces derniers ayant toutefois obtenu des gages du Japon en vue d’une remontée de la devise nippone. Sur les changes, les États-Unis ont largement imposé leur vue. Le forum a invité dans son communiqué final les...