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Maliki lance la chasse aux hors-la-loi de toute appartenance Le Parlement irakien adopte à l’unanimité des présents le plan de sécurité de Bagdad

Alors que la violence se poursuivait, un attentat faisant au moins 25 tués à Bagdad, le Parlement irakien a adopté hier à l’unanimité le plan de sécurité de la capitale, qui sera mis en œuvre par les forces irakiennes et américaines. Lors d’un vote à main levée, les députés irakien ont adopté, hier, le plan de sécurité de Bagdad, en proie à des violences confessionnelles continuelles. Le vice-président du Parlement, Khaled al-Attiyah, a demandé à l’issue d’un débat que le plan, visant à démanteler les milices et à faire régner la loi dans la capitale, en proie à des violences confessionnelles qui ont fait des milliers de morts, passe au vote. L’ensemble des 160 députés présents, sur les 275 que compte le Parlement, ont voté pour le plan présenté par le Premier ministre Nouri al-Maliki. Auparavant, les chefs de groupes parlementaires avaient pris la parole pour soutenir le plan, notamment celui du chef radical chiite Moqtada Sadr, dont la milice, l’Armée du mahdi, est dans le collimateur de l’armée américaine. « Nous sommes en faveur de ce plan. Le groupe parlementaire de Sadr annonce son soutien à ce plan tel que présenté par le Premier ministre », a déclaré Bahaa al-Aaraji, un des élus sadristes. En début de séance, M. Maliki a expliqué que le plan, qui divise Bagdad en neuf secteurs d’opération contrôlés par des unités mixtes de la police et de l’armée, vise « tous les hors-la-loi » et « n’épargnera aucune permanence ou mosquée qui abriterait des hors-la-loi ». Le plan, a-t-il martelé, « ne vise aucune communauté en particulier, sunnite ou chiite, mais (...) prévoit de poursuivre et d’arrêter toute personne violant la loi ». « Il n’est pas permis qu’il y ait un État dans l’État. Aussi, le port d’armes sera interdit et les contrevenants poursuivis », a-t-il ajouté. Le Premier ministre a affirmé que les personnes occupant des maisons appartenant à des personnes déplacées seront arrêtées et les déplacés réintégrés dans leur foyer. Le plan de sécurité, a-t-il souligné, « est irakien à cent pour cent et sera sous commandement irakien ». « Le rôle de la force multinationale sera un rôle de soutien », a-t-il déclaré. « Aucun facteur politique ne sera pris en compte dans l’application de ce plan. Et s’il n’est pas couronné de succès, il y aura un deuxième et troisième plan pour arriver à des résultats », a affirmé Nouri al-Maliki. Dans le même temps, Bagdad était toujours le théâtre de violences. Au moins 25 personnes ont été tuées et 50 autres blessées hier dans un attentat-suicide à la voiture piégée dans le centre de la capitale irakienne, selon un nouveau bilan des services de sécurité. Au total, au moins 39 Irakiens ont été tués et plus de 80 blessés hier dans des attaques dans le pays, dont la dernière, un attentat à la bombe dans le quartier chiite de Sadr City, dans l’est de la capitale, a fait un mort et trois blessés. Plan pour l’Irak : Bush persiste Parallèlement, côté américain, la Maison-Blanche a minimisé hier l’importance d’un texte parlementaire contre la stratégie irakienne de George W. Bush en déclarant ne pas être surprise, malgré le risque d’une confrontation brutale entre le Congrès et la présidence. Le porte-parole de la Maison-Blanche Tony Snow, a signifié à nouveau que M. Bush n’avait pas l’intention de faire marche arrière. Il a fait valoir que la « détermination » de M. Bush forçait déjà le gouvernement irakien à l’action. La commission des Affaires étrangères du Sénat a approuvé mercredi un projet de résolution déclarant « contraire à l’intérêt national » la décision de M. Bush d’envoyer 21 500 soldats supplémentaires en Irak. Le Congrès est entré en résistance contre cette décision annoncée le 10 janvier. Des républicains se joignent à leurs adversaires démocrates, majoritaires depuis janvier.
Alors que la violence se poursuivait, un attentat faisant au moins 25 tués à Bagdad, le Parlement irakien a adopté hier à l’unanimité le plan de sécurité de la capitale, qui sera mis en œuvre par les forces irakiennes et américaines.
Lors d’un vote à main levée, les députés irakien ont adopté, hier, le plan de sécurité de Bagdad, en proie à des violences...