Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

PÉTROLE L’Opep veut respecter ses réductions de production

Les membres de l’OPEP sont attachés au respect des réductions de production déjà décidées, mais il faudra convoquer une réunion ministérielle extraordinaire si cela ne suffit pas à enrayer la baisse des prix du pétrole, a déclaré hier Chokri Ghanem, responsable du secteur pétrolier en Libye. L’Algérie de son côté a affirmé que l’Arabie saoudite empêchait la tenue d’une réunion d’urgence tandis que l’Irak a affiché sa solidarité avec les pays de l’OPEP, refusant d’augmenter ses exportations alors qu’il le pourrait. « À ce jour, il n’y a pas d’accord sur la tenue d’une réunion extraordinaire », a déclaré Chokri Ghanem. « Nous pensons que les engagements pris permettront de rééquilibrer le marché, mais si ce n’est pas le cas, il nous faudra tenir une réunion extraordinaire avant la prochaine réunion régulière prévue en mars. » À ce jour, les deux baisses de production de l’OPEP, la première entrée en vigueur le 1er novembre et la seconde effective en février, n’ont pas permis d’enrayer la chute des cours du pétrole. Le baril de brut léger américain a brièvement enfoncé la barre des 50 dollars la semaine dernière et son recul atteint 17 % depuis le début de l’année. Le dernier rapport mensuel de l’OPEP montre que les dix membres de l’organisation tenus par les quotas ont pompé 26,785 millions de barils par jour en décembre, 111 000 de moins qu’en novembre, mais plus que l’objectif officiel de 26,3 millions. « Nous pensons que le marché se corrigera de lui-même », a poursuivi le responsable libyen. « Il y a une insistance de la part de tous les États membres pour appliquer les baisses de production décidées à Doha (en octobre) et à Abuja (en décembre). » L’Irak affiche son soutien Chakib Khelil, le ministre algérien du Pétrole, a indiqué hier lors d’une interview à la radio algérienne que c’était l’opposition de l’Arabie saoudite, principal producteur de l’OPEP, qui empêchait la tenue d’une réunion d’urgence. « Il n’y aura pas de réunion car il y a une opposition de l’Arabie saoudite, qui apporte la plus forte contribution à la réduction », a-t-il dit, en estimant que la baisse actuelle de 1,7 million de barils, si elle est bien respectée, devrait permettre de soutenir les prix sur le marché. L’Irak, qui est dispensé de quotas au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, a fait savoir de son côté qu’il avait les moyens d’augmenter ses exportations, mais ne le ferait pas par solidarité avec les pays de l’OPEP. « La capacité d’exportation des ports méridionaux de Bassora et de Khour al-Amaya est passée (de 1,6 million) à 1,9 million de barils par jour », a déclaré hier à la presse le ministre du Pétrole Hussain Chahristani. « Mais nous ne comptons pas augmenter nos exportations ce mois-ci car l’Irak veut s’engager aux côtés des pays de l’OPEP pour défendre des prix du pétrole acceptables et profitables. ». L’Irak a les troisièmes plus importantes réserves de pétrole au monde.
Les membres de l’OPEP sont attachés au respect des réductions de production déjà décidées, mais il faudra convoquer une réunion ministérielle extraordinaire si cela ne suffit pas à enrayer la baisse des prix du pétrole, a déclaré hier Chokri Ghanem, responsable du secteur pétrolier en Libye.
L’Algérie de son côté a affirmé que l’Arabie saoudite empêchait la...