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Actualités - CHRONOLOGIE

COLLECTIONS Printemps 2007 à Paris et hiver 2008 à Milan

Les cartons s’accumulent déjà sur les tables des rédacteurs de mode. Calligraphiés à l’encre métallisée, ils rivalisent de luxe, d’élégance et d’ingéniosité. À l’usage du lecteur libanais, on peut déjà partager l’annonce du défilé de la collection printemps d’Élie Saab, le 22 janvier à 11h00, au Musée de l’homme, place du Trocadéro à Paris. Celui de Georges Hobeika aura lieu le même jour à 17h30 dans les salons du Grand Hôtel, 2 rue Scribe, Paris, suivi le lendemain, dans le même cadre, de la présentation de la collection de Georges Chakra à 13h00. Toujours dans la capitale française, Zuhair Murad présentera sa collection le 24 janvier à 13h30 dans les salons de l’Hôtel de Monaco qui abrite l’ambassade de Pologne, rue Saint-Dominique. Démocratique, il précise tout de même «métro Invalides». À la même date, c’est Dany Atrache qui occupera le podium du Grand Hôtel à 19h00. Défilés milanais: Dolce & Gabbana, coupe impeccable, or et pantalons étroits En attendant cette offensive libanaise dans la Ville lumière, c’est sur Milan que les regards se sont braqués la semaine dernière, avec les collections homme pour l’automne-hiver 2007-2008. Paré d’or et d’argent pour Dolce et Gabbana, ou fasciné par le militaire et la religiosité chez Versace, le premier jour des collections milanaises pour l’automne-hiver 2007-2008 a montré un homme appréciant les coupes impeccables avec une pointe d’excentricité. Qu’il se décline en blanc immaculé, gris métal ou or pailleté, le style légendaire des créateurs milanais Domenico Dolce et Stefano Gabbana a une nouvelle fois offert ses lignes parfaites pour un homme hédoniste, sûr de sa sophistication et très attentif aux détails. La collection s’appuie sur une pièce immuable, le pantalon, étroit, qui se porte très bas sous des hanches qui se meuvent avec aisance. Parfois agrémenté d’une bande soyeuse pour jouer les smokings, le pantalon se porte en costume avec une veste gansée de satin pour souligner la finesse des poches, le revers étroit ou encore la carrure des épaules. Plus sport, le perfecto délicatement matelassé dégage la taille et sculpte le torse, se déclinant comme l’ensemble des pièces présentées en blanc, gris, argent, pailleté, mordoré ou franchement or, dans une excentricité qui a fait le succès de Dolce et Gabbana. Versace entre militaire et religieux Chez Versace, l’ambiance hésite entre le militaire et le religieux. De jeunes éphèbes défilent tout de noir vêtus, en chemise arborant un col similaire à celui d’un clergyman, en veste au col Mao revisité ou en pull noir agrémenté d’une bande blanche au niveau du cou. Dans une collection stricte à la limite de l’austère, Donatella Versace dessine aussi un homme fasciné par l’ordre, engoncé dans des vestes et des manteaux d’inspiration militaire aux épaules carrées et à la ligne droite, qu’il quitte le soir pour se glisser dans un costume ou un queue-de-pie anthracite à la ligne impeccable, rehaussé de discrètes bandes de satin. Missoni, graphique et urbain Chez Missoni, le chic et l’élégance de la ville se transposent en toute simplicité aux frimas des stations de sports d’hiver: le gris des pantalons étroits de laine chinée est réveillé par les tons électriques des pulls, fins ou à grosses mailles, qui réinterprètent à l’infini rayures et chevrons, marque de fabrique de la maison. Les effets graphiques n’explorent cependant pas toutes les possibilités de la palette : seulement rouge-rose ou vert-bleu, l’homme Missoni connaît ses limites chromatiques qu’il applique à ses gants, bonnet, écharpe et même jusqu’à son serre-tête, deux fines lanières de tissu rayé qui retiennent une mèche faussement rebelle. Roccobarocco, cooool! Pas de retenue en revanche dans le cheveu chez Roccobarocco, où les mannequins le portent long et sauvage, pour accompagner des tenues où la décontraction, de mise, va même jusqu’à suggérer le port du jogging amélioré, tissé dans des matières nobles et négligemment enfoncé dans des chaussures lacées haut. Moscariello, soie et grosse laine Plus dandy cool, la veste floue en cachemire ou laine bouillie avec coutures apparentes, dans des tons chocolat ou gris foncé, casse le style minet des jeans blancs portés serrés. Mais s’il aime habiller l’homme de matières souples, chaudes et confortables, le styliste Gennaro Moscariello n’oublie jamais d’être élégant, en glissant un foulard du soir raffiné sous un gros pull irlandais, ou en en rajoutant un couvre-chef aux chevrons délicats. Bottega Veneta, Gianfranco Ferre, Roberto Cavalli, Emporio Armani et Prada ont à leur tour fait l’événement de cette semaine de la mode milanaise qui s’est achevée lundi dernier. Katia Dolmadjian (AFP)
Les cartons s’accumulent déjà sur les tables des rédacteurs de mode. Calligraphiés à l’encre métallisée, ils rivalisent de luxe, d’élégance et d’ingéniosité. À l’usage du lecteur libanais, on peut déjà partager l’annonce du défilé de la collection printemps d’Élie Saab, le 22 janvier à 11h00, au Musée de l’homme, place du Trocadéro à Paris. Celui de...