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Les lecteurs ont voix au chapitre

Entre Baabda et l’Élysée Le président Émile Lahoud et son « bureau de presse » sont libres de dire ce qu’ils veulent et de transformer la présidence en protagoniste des mesquineries politiques libanaises. Mais c’est une honte pour tout le Liban qu’ils mêlent tous les jours à ces mesquineries la France et le président de la République française. Halim ABOUCHAKRA La jeunesse n’a pas oublié C’est incroyable ce que la situation actuelle au pays du Cèdre est floue. Les journalistes et les spécialistes du Moyen-Orient et du Liban se sont déjà prononcés, et tous se sont trompés, car ils estimaient que la guerre civile était inévitable. Tout le contraire de ce qui s’est passé il y a 30 ans. Là où les manifestations auraient à coup sûr entraîné vers un chaos, il reste maintenant une tension seule palpable dans l’air. La volonté du peuple libanais, même s’il prend position sur la question posée, est franche et directe : la paix, la paix à tout prix. Beaucoup diraient qu’à la prochaine étincelle, tout s’embrasera. Ouvrons les yeux, les étincelles ont eu lieu, ont et auront lieu. Les coups bas de toute part fusent, mais cette fois le pays tient bon. La guerre de nos pères n’est pas un lointain souvenir, la jeunesse s’en souvient encore. Elle ne commettra pas la même erreur. Vive le Liban et les Libanais ! Mark HITTI Grippe aviaire Nouveau rapport de l’OMS concernant la grippe aviaire. Ainsi, après les pays asiatiques (Chine, Thaïlande, Vietnam, Indonésie), seraient également atteints : l’Égypte, la Turquie et l’Irak beaucoup plus proches de nous. Grâce aux mesures de contrôle des frontières qui semblent être très efficaces, certains pays semblent protégés : – La Syrie, que l’on sait imperméable aux poulets internationaux de la commission d’enquête. – Le Liban, qui devrait remercier le Hezbollah et les Israéliens qui ont fait fuir, cet été, les oiseaux migrateurs et les touristes en prime ; il devrait également remercier la Finul, chargée de surveiller cette fameuse ligne bleue, mais aussi les frontières maritimes, sans oublier les autorités libanaises pour les frontières syriennes si perméables. Seul bémol dans tout cela, le bruit de la basse-cour persiste, qu’il soit au centre-ville ou en politique : Combats de coqs entre majorité et opposition d’un côté, agrémentés de tentatives de renards américains ou perses essayant de pénétrer dans le poulailler, le bruit des volatiles locaux faisant fuir les autres oiseaux migrateurs financiers, ou même les oiseaux à cervelle grise locaux qui s’enfuient pour picorer des miettes sous des cieux plus calmes. Ainsi, au lieu d’attraper la grippe aviaire au sens propre, nos volatiles sont de plus en plus nombreux à devenir grippés au sens figuré à force d’entendre parler d’une situation dont les rouages sont bloqués, grippés et corrodés par nos coqs-politiciens. François EL-BACHA NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
Entre Baabda et l’Élysée

Le président Émile Lahoud et son « bureau de presse » sont libres de dire ce qu’ils veulent et de transformer la présidence en protagoniste des mesquineries politiques libanaises. Mais c’est une honte pour tout le Liban qu’ils mêlent tous les jours à ces mesquineries la France et le président de la République française.

Halim ...