Khartoum acceptera un soutien logistique de l’ONU au Darfour

La présidence soudanaise a réaffirmé hier qu’elle était prête à accepter seulement une présence « technique, matérielle et logistique » de l’ONU au Darfour, une région de l’ouest du Soudan en proie à une guerre civile. Le porte-parole de la présidence, Fadel Badri, a réaffirmé que le Soudan s’opposait au déploiement de Casques bleus au Darfour, tout en soulignant l’existence d’un mécanisme permettant l’arrivée en renfort de troupes africaines. « Si des troupes supplémentaires sont nécessaires, le mécanisme tripartite, qui comprend le gouvernement, l’ONU et l’UA, permettra de définir le nombre de troupes en question, qui seront africaines et placées sous commandement africain », a-t-il insisté. La communauté internationale tente de convaincre Khartoum d’accepter une force de l’ONU pour prendre la relève de la Force africaine de maintien de la paix (AMIS), mal équipée et sous-financée. Un membre influent du Parti démocrate américain, Bill Richardson, se trouve actuellement au Soudan pour tenter de convaincre Khartoum d’accepter le déploiement de Casques bleus, de même que le représentant par intérim de l’ONU au Soudan, Jan Eliasson, qui a rencontré le chef de la diplomatie, Lam Akol.