Insolite

Sur l’étiquette, une mise en garde : « Ne lavez personne dans cette machine » « Ne lavez personne dans cette machine à laver », « N’allumez pas d’allumette pour vérifier le niveau du fuel » : tels sont quelques-uns des lauréats cette année d’un concours américain de labels farfelus. Ce concours est organisé depuis dix ans par la « Michigan Lawsuit Abuse Watch », une association qui lutte contre la prolifération de procès abusifs contre les fabricants. Même si les notices d’avertissement enfoncent parfois des portes ouvertes et paraissent loufoques, elles sauvent des vies, affirme pour sa part un groupe de défense des consommateurs, le Centre pour la justice et la démocratie. « Certaines industries détestent ces avertissements. Souvent, c’est seulement à travers les procès intentés par des consommateurs blessés que les fabricants ont été forcés de placer des étiquettes sur des produits dangereux, sauvant ainsi des milliers de vies et empêchant de nombreux accidents », affirme le Centre pour la justice et la démocratie. D’autres labels d’avertissements farfelus ont été primés cette année comme cette étiquette sur un four à micro-ondes : « Ne pas tenter de sécher votre téléphone portable avec des micro-ondes », ou encore cet avis estampillé sur un billet de loto : « Ne pas repasser ». Un des plus célèbres avertissements loufoques qui avait gagné le concours dans le passé était cette étiquette placée sur une poussette pliante : « Enlevez l’enfant avant de replier ». Mécontent de ses conditions de vie, un Serbe s’autoproclame « indien » Mécontent des conditions de vie en Serbie, un habitant d’une petite ville du sud du pays s’est déclaré « indien » et a créé une « Association d’Indiens », en référence aux difficultés que les Amérindiens connaissent en Amérique. « L’idée de créer cette association date depuis longtemps car, avec mon épouse et ma fille nous nous sommes déclarés indiens lors du recensement en Serbie de 2002 », a indiqué à l’AFP le président de l’association à Aleksinac (près de Nis, à 200 km au sud de Belgrade), Ljupce Pavlovic. Il a expliqué qu’il se sentait indien « parce que les citoyens serbes sont privés de leurs droits et parce que les droits de l’homme sont fréquemment violés en Serbie ». « La Serbie est actuellement une grande réserve et nous vivons comme les Indiens aux États-Unis car nous ne pouvons même pas nous rendre en Hongrie ou en Bulgarie (pays voisins) sans visa », a-t-il précisé. Il a indiqué que tout le monde pouvait rejoindre l’association en soulignant que ses membres prennent les décisions d’un commun accord. « Je ne suis pas chef de la tribu, nous sommes tous égaux et nous prenons les décisions ensemble », a indiqué M. Pavlovic. Il a ajouté qu’il avait l’intention de bâtir à Aleksinac un centre de loisirs qui reproduirait un village indien et permettrait de créer des centaines d’emplois. L’Association des Indiens est enregistrée auprès du registre des associations et organisations sociales et politiques de Serbie. Il roulait sans permis de conduire depuis 58 ans Un automobiliste français âgé de 78 ans a avoué aux gendarmes qu’il roulait sans permis de conduire depuis bientôt 58 ans. Ce retraité aurait pu conduire encore longtemps s’il n’avait eu un banal accident de la route dans sa commune de Saint-Julien-de-Concelle située au cœur du vignoble nantais. L’homme a été retrouvé par les gendarmes samedi dernier dans sa voiture, à cheval sur la glissière de sécurité d’une route départementale, avec 2 g d’alcool par litre de sang. Il avait présenté carte grise et papiers d’assurance, mais dit avoir « oublié son permis dans sa sacoche », restée chez lui. Convoqué à la gendarmerie, le retraité a avoué n’avoir jamais passé son permis de conduire. Il était titulaire d’un « permis militaire » passé en 1949. Il sera jugé le 9 mars par le tribunal correctionnel de Nantes pour ces faits.