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La ministre israélienne des Affaires étrangères parle d’une solution avec deux États nations Livni affirme avoir mis au point une nouvelle initiative de paix

La ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a affirmé hier avoir mis au point une initiative de paix visant à apporter une « solution » aux questions qui ont fait échouer les précédentes négociations avec les Palestiniens, notamment celle des réfugiés. « Ma vision est une solution avec deux États. Je ne parle pas simplement d’une vision. Je parle d’un plan détaillé et prêt à être appliqué », a déclaré hier Mme Livni dans un entretien au supplément hebdomadaire du quotidien Haaretz. « Je ne dévoilerai pas ses détails, mais je peux dire qu’en ce qui me concerne, je sais exactement ce qui doit être fait », a-t-elle assuré. La vision de Tzipi Livni est celle d’un « État d’Israël comme foyer national du peuple juif (...) et à ses côtés un État palestinien, foyer national des Palestiniens, qui offre une solution globale au problème du peuple palestinien et des réfugiés ». Un haut responsable du bureau du Premier ministre israélien Ehud Olmert a toutefois vigoureusement démenti l’existence d’une nouvelle initiative de paix. Mme « Livni elle-même ne sait pas qu’elle a un nouveau plan », a-t-il avancé. Interrogée par Haaretz pour savoir si le mur de séparation entre la Cisjordanie et Israël constituerait la « frontière de référence pour répartir la terre » entre les deux peuples, la ministre a répondu : « Oui ». Yasser Abed Rabbo, membre du comité exécutif de l’OLP et proche du président palestinien Mahmoud Abbas, a rejeté l’établissement des frontières d’un État palestinien basé sur le tracé du mur. « Si une proposition comprenait cela, nous la rejetterions entièrement car le mur est une opération d’expansion (d’Israël) qui divise la Cisjordanie en deux parties et isole Jérusalem du reste de la Cisjordanie », a-t-il dit à l’AFP. Dans son entretien avec Haaretz, Mme Livni relève encore que « le principe de deux États nations n’est pas seulement un cadeau fait aux Palestiniens, mais sert aussi les intérêts israéliens ». De son côté, le Hamas a rejeté d’emblée une « solution partielle ». « La solution est un État indépendant sur les frontières de 1967, avec pour capitale Jérusalem, le retour des réfugiés et la libération des prisonniers en échange d’une trêve de longue durée avec Israël », a affirmé le porte-parole du mouvement, Fawzi Barhoum. Les négociations de paix sont au point mort entre Palestiniens et Israéliens depuis janvier 2001, et la conférence de Taba en Égypte.
La ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a affirmé hier avoir mis au point une initiative de paix visant à apporter une « solution » aux questions qui ont fait échouer les précédentes négociations avec les Palestiniens, notamment celle des réfugiés. « Ma vision est une solution avec deux États. Je ne parle pas simplement d’une vision. Je parle...