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Un Rédempteur nous est né Sylvain THOMAS

Le merveilleux récit de la naissance du Christ est l’une des pages les plus belles de l’Évangile. Dieu s’incarne, prend une forme humaine, grandit parmi les Siens, remplit une fonction de charpentier jusqu’aux moments critiques où Il doit annoncer et achever Son plan de rédemption. Cela prouve que toute nature humaine est supérieure. Que Dieu en créant l’homme est arrivé au fait suprême de la création terrestre. Et pour le prouver, Il emprunte le même itinéraire physiologique que chacun de nous. Par là, Il témoigne de Sa considération et de Son estime à chaque être humain dans l’univers. Mais il ne suffit pas d’énoncer un fait, si merveilleux soit-il, il faut encore, pour mieux s’émerveiller, le comprendre. Et pour le comprendre, il faut voir ce qu’il propose à notre intelligence. Sans la venue du Seigneur, il est des vérités que nous aurions ignorées ; des vérités essentielles et pourtant si hautes que nous n’aurions pu les découvrir par nos propres forces. Le mystère de Dieu, que certains philosophes du passé jugeaient impénétrable, nous est accessible. Il s’agit de nous efforcer de le pénétrer autant qu’il nous est possible, même si le résultat de cet effort est peu par rapport à la réalité divine, même si cet effort est beaucoup par rapport à notre aptitude intellectuelle. La découverte de Dieu s’obtient, d’une part, à la suite d’une tentative de l’homme vers la recherche de l’absolu, d’autre part, comme le résultat d’une libre initiative du Seigneur qui a voulu se faire proche de l’humanité, venir à elle pour l’attirer à sa communion. Son interpellation pour nous amener à la foi comporte un geste de gratuité de notre part, une réponse personnelle, réfléchie et cordiale. Dire «Oui, j’y crois!» Alors cette foi pourra s’exprimer comme le paradoxe d’un engagement individuel, d’un risque absolu en faveur de l’engagement et du risque pris par Dieu en Jésus-Christ. La rencontre du Dieu-Fils qui vient à Noël ne peut pas ne pas nous mener à la rencontre du Dieu-Père, en passant par le prochain-frère qui est, à vrai dire, la plus traditionnelle des approches dans le christianisme et constitue même le test de vérité de notre relation à Dieu car notre attitude envers l’autre (le prochain), c’est notre attitude envers Dieu. Comment peut-on ne pas être sensible à cet Enfant-Dieu venu sur terre pour étendre Sa clémence en nous pardonnant nos iniquités et nos offenses chaque fois que nous en exprimons notre repentir et cela jusqu’à notre conversion la plus totale. Au seuil de l’an 2007, nous devons reconnaître que Dieu a donné tout ce dont nous avons besoin pour faire route jusqu’à Lui. Quelle que soit la durée du monde, il n’y a plus pratiquement à attendre une autre intervention de Sa part susceptible de changer le cours de l’histoire du salut, exception faite, bien entendu, des miracles relevant de l’infinie miséricorde de Dieu très souvent grâce à la médiation de la Sainte Vierge Marie, médiatrice de toutes grâces qui implore Dieu d’intervenir et demande aux hommes de prier Dieu et de faire pénitence. Article paru le Jeudi 21 Décembre 2006
Le merveilleux récit de la naissance du Christ est l’une des pages les plus belles de l’Évangile. Dieu s’incarne, prend une forme humaine, grandit parmi les Siens, remplit une fonction de charpentier jusqu’aux moments critiques où Il doit annoncer et achever Son plan de rédemption.
Cela prouve que toute nature humaine est supérieure. Que Dieu en créant l’homme est arrivé au fait...